Hier, Kiev a annoncé la fermeture des services publics dans la région de l'Est tenue par les séparatistes prorusses. La décision entérine ainsi la partition du pays.
Vladimir Poutine, alors qu'il quittait précipitamment en avance le sommet du G20 en Australie, s'est exprimé sur la situation lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision russe : "J'ai appris dans les médias le blocus économique des régions de Lougansk et de Donetsk. Je pense que c'est une grosse erreur parce qu'ils coupent de leurs propres mains ces régions [du reste du pays]".Mais le dirigeant semble pourtant confiant sur l'avenir de l'Ukraine. "La situation [en Ukraine], en général, a de bonnes perspectives pour un règlement, ce qui peut paraître étrange, mais toutes les structures créées des deux côtés peuvent résoudre les défis auxquels elles sont confrontées, en tenant compte avant tout des intérêts des personnes qui vivent sur le territoire de l'Ukraine et dans le sud-est du pays", a-t-il ajouté.Une sérénité que ne partage pas le secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, Jens Andres Toyberg-Frandzen, qui s'est exprimé mardi dernier à New York : "Je suis très inquiet d’un possible retour à une guerre totale en Ukraine".
Depuis une dizaine de jours, les combats ont redoublé de violence dans la région de Donbass. Environs 3 à 4 soldats ukrainiens meurent toutes les 24h.