« Souhaitez-vous voir votre région rattaché à la Russie ? » Voici la question auquel des milliers d'ukrainiens vont devoir répondre pour les prochains jours. L'annexion de ces territoires représenteraient une nouvelle escalade majeure dans le conflit ukrainien. Ce référendum est une utilisation des méthodes démocratiques par Vladimir Poutine pour parvenir à ces fins. Si l’Ukraine venait à continuer le conflit dans ces zones, cela serait l'équivalent d'une attaque directe sur son voisin.
Une perspective qui serait aussitôt sanctionné par la Russie qui a, une nouvelle fois, brandie la menace nucléaire. Ce référendum implique aussi autre chose, les hommes des régions annexés pourraient aussi devenir éligibles à la conscription russe.
C’est pourquoi certains habitants de Zaporija par exemple commencent à fuir leur région pour éviter d’être enrôlés de forces dans un conflit fratricide.
Des spectacles que l’on voit aussi en Russie où beaucoup d’hommes entre 18 et 65 ans se massent aux frontières pour échapper au recrutement.
Quoiqu’il en soit la communauté internationale ne reconnaîtra pas ses référendums. Emmanuel Macron à parler de « parodie » démocratique tandis que Volodymyr Zelensky a parlé de « simulacres » de référendums.
Un scénario qui n’est pas sans rappeler l’annexion de la Crimée en 2014.
📣 L'édito de @Guillaume_Bigot
🗣"#Macron dit qu'il faut pousser #Poutine à son maximum et le traduire devant un tribunal pénal international. C’est inquiétant, il faut toujours laisser à l’ennemi une porte de sortie. Poutine n'est pas Hitler !"
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— Sud Radio (@SudRadio) September 23, 2022