Alors qu’Emmanuel Macron annonce une “force de réassurance”, Volodomir Zelensky ne semble pas convaincu. Dans le même temps, Vladimir Poutine propose de placer l’Ukraine sous administration temporaire.
Une “force de réassurance”
"C’est la gestion de l’Union Soviétique, commente le Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française à l'ONU et spécialiste des relations internationales. L’Ukraine n’existe pas et n’a pas d’indépendance. La Russie instrumentalise l’ONU dans son intérêt. Monsieur Trump devrait lire le document fourni par ses services de renseignement il y a deux jours. Il répète que la Russie est sur le long terme l’ennemi des États-Unis."
Pendant ce temps, les Européens s’organisent tant bien que mal. Seuls le Royaume-Uni et la France promeuvent l’envoi futur sur le sol ukrainien d'une “force de réassurance”. Mais qui peut envoyer des soldats en Ukraine ? "Quand on fait le tour des 31 pays autour de la table, peu en ont la capacité. La France a cette capacité, et elle est un peu la seule en Europe. Les Britanniques qui ont beaucoup misé sur les missiles ont beaucoup moins d’armée de terre. "
Emmanuel Macron annonce le déploiement "d’une force de réassurance" européenne en Ukraine : "C’est une force de dissuasion, pas une force qui va combattre" assure le Général Dominique Trinquand #GrandMatinhttps://t.co/nMZmaUCTrJ pic.twitter.com/0ItdcTkBq2
— Sud Radio (@SudRadio) March 28, 2025
Ukraine : un binôme franco-britannique
"La décision qui a été prise est d’envoyer la semaine prochaine en Ukraine nos équipes de planification, explique le Général Dominique Trinquand. Le binôme franco-britannique est une excellente chose. Nous sommes capables de travailler ensemble tout de suite. Les Européens sont heureux de voir un binôme qui fonctionne. Derrière, on va voir comment boucher les trous. La Pologne va servir de base arrière."
"Nous attendons l’Allemagne, qui change de chancelier et a entamé son virage. Quand il sera en place, il faudra voir les décisions qu’il prendra. À un moment, il faut arrêter d’avoir peur de tout le monde, et peur des Russes. En trois ans, elle n’est pas parvenue à battre l’armée ukrainienne, alors n’en faisons pas une montagne. Elle est très forte en cyber et en guerre hybride. Mais en capacité militaire, elle n’est pas si forte que cela."
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