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Un an après, toujours deux otages français entre les mains du Hamas

Par Jean Baptiste Giraud

Propagande ou non, le Hamas annonce une situation très difficile pour les otages, physiquement et psychologiquement.

Israël
Des manifestants brandissent des drapeaux israéliens et des portraits d'otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, le 6 octobre 2024 à Paris, lors d'un rassemblement de soutien à Israël et aux victimes de l'attaque du 7 octobre 2023 (STEPHANE DE SAKUTIN - AFP)

Un an après le pogrom commis par le Hamas le 7 octobre en Israël, pendant lequel 48 Français ont perdu la vie, il reste encore deux otages Français aux mains du Hamas : Ohad Yahalomi et Ofer Calderon. Le Hamas annonce “une situation très difficile” pour les otages à Gaza.

Israël : aucunes nouvelles des otages

Olivier Jaoui, fondateur de l'association "Vies brisées - 7 octobre", est parent d'Ofer Calderon, mari de sa cousine. "Ma famille a été durement touchée. Ma cousine Carmela Dan n’a pas eu 80 ans. Elle a été mitraillée dans son abri. Sa petite-fille de 12 ans, autiste, Noya Dan, était avec elle. Après quoi leur corps a été brûlé. On les a retrouvées enlacées dans les cendres."

Personne n’a de nouvelles des otages retenus à Gaza. "Les ONG n’ont pas vraiment beaucoup cherché à les rencontrer. Il n’y a pas d’ONG palestinienne pour s’occuper des otages juifs à Gaza. On a reproché aux ONG internationales comme la Croix Rouge de ne pas faire beaucoup d’efforts. Les seules nouvelles d’Ohad Yahalomi et Ofer Calderon, et des autres otages, est quand ils ont été vus par d’autres otages qui ont été libérés. Les enfants d’Offer Calderon l’ont vu à Gaza."

Une riposte nécessaire, souhaitée par le Hamas

Selon Israël, sur la centaine d’otages, une quarantaine d’entre eux serait morts. "Mais on ne sait pas qui", souligne Olivier Jaoui, fondateur de l'association "Vies brisées - 7 octobre. Il se dit que certains otages peuvent écouter la radio. "Je l’ai lu dans un libre de Daphné Rousseau. Cela n’empêche pas qu’ils ont vécu des choses terribles." Le Hamas, propagande ou non, annonce une situation très difficile pour les otages, physiquement et psychologiquement. « C'est l’hôpital qui se fiche de la charité. Le Hamas tue 1200 civils, pour certains mutilés, pour certaines violées, avec une jubilation qui les a menés à se filmer."

"52 jours et nuits dans des tunnels, mal nourris, dans une inquiétude épouvantable... Ce que racontent mes petits cousins de 12 et 16 ans est terrible. On leur a dit qu’Israël était détruite, qu’ils resteraient là. On leur a fait croire plusieurs fois qu’ils seraient libérés. Ils sont dans un état épouvantable." Pour autant, il y a débat parmi les familles d’otages. "La riposte était nécessaire, et espérée par le Hamas. Ma famille se targue d’appartenir à ce qui était le kibboutz le plus à gauche d’Israël. Ils n’ont pas attendu le 7 octobre pour ne pas être très en phase avec Benjamin Netanyahu. Il y a un débat pour savoir jusqu’où aller. Est-ce que le gouvernement donne encore la priorité à la survie des otages ? Rendre les otages entraînerait nécessairement l’arrêt des combats."

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