En 2012, le Gabonais Jean Ping, président de la Commission de l'UA (Union Africaine) est éjecté de son poste de président par l'Afrique du Sud. À la place de celui-ci, Mme NKosazana Dlamini-Zuma, son ancienne ministre des affaires étrangères est imposée comme présidente. Une occasion pour la sud-africaine de devenir une femme puissante en suivant toutes ses promesses déjà perçues comme ambitieuses, à l'époque, lors de sa campagne électorale.
Dans un premier temps, Mme Zuma avait exprimé son souhait d'apporter "des solutions africaines aux problèmes africains" au sujet des nombreuses crises présentes sur le continent. Soudan du Sud, Centrafrique, Mali, Libye, Burundi, des pays où aucune aide n'a été apportée par l'Union Africaine, malgré des promesses parfois officiellement faites en public.
Ensuite, la présidente de l'UA s'était engagée à rétablir "la souveraineté financière" de l’Afrique, toutefois, rien n'a changé. Pour cause, les cinq principaux contributeurs financiers du continent sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Egypte, la Libye et le Nigeria. Toutefois, hormis ces pays, l'économie est forcée de puiser dans d'autres ressources, notamment en comptant sur l'Union européenne.
Selon un rapport officiel, seulement 35% des décisions promises ont été exécutées. Une situation que les habitants du continent africain espéraient voire changer grâce à la sud-africaine, comme elle l'avait prétendu au cours de sa campagne.
Recrutements de complaisance, fonctionnaires payés sans travailler, inefficacité de la Commission, autant de changements qui n'ont pas été opéré, et bien d'autres encore, tandis que Mme Dlamini-Zuma l'avait assuré lors de sa présidence. Une occasion ratée pour la femme de marquer l'histoire de l'Afrique.