Les jours se suivent et se ressemblent à la Maison Blanche. Alors que les observateurs avaient parié que Donald Trump ne pouvait pas appliquer son programme à la lettre, le nouveau président est en train de les faire mentir. Après avoir commencé à détricoter l’Obamacare, à relancer des projets d’oléoducs controversés ou encore à limiter l’IVG, le milliardaire s’attaque à présent à l’immigration. Son cheval de bataille. Il a signé mercredi un décret pour lancer le projet de construction d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique.
As your President, I have no higher duty than to protect the lives of the American people. pic.twitter.com/o7YNUNwb8f
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 janvier 2017
Enrique Pena Nieto, le président mexicain, a immédiatement réagi à cette annonce en condamnant le projet. Dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter, il déclare: “Je regrette et condamne la décision des Etats-Unis de continuer la construction du mur qui depuis des années, au lieu de nous unir, nous divise".
Ce décret, qui a pour objectif de “sécuriser la frontière sud des Etats-Unis” ne précise pas encore le calendrier du projet, ni son financement. Une question qui est d’ailleurs au coeur des discussions. Donald Trump alors candidat avait affirmé que le chantier sera entièrement payé par le Mexique.
Mercredi, le magnat de l’immobilier a signé un autre décret pour que les lois sur l’immigration soit appliquée plus rigoureusement. Des mesures qui prévoit également de priver de subventions les villes sanctuaires, telles que New-York et Los Angeles qui avaient affirmé vouloir continuer à accueillir des immigrants clandestins. Une manifestation a rassemblé près d’un millier de personnes mercredi soir à New-York pour protester contre ces mesures anti-immigration.