Agriculture : la colère monte dans les campagnes. Les agriculteurs se sentent de plus en plus méprisés, injustement montrés du doigt.
Agriculture : "L'acharnement et le mépris ne sont plus acceptés ni compris"
"La colère monte dans les campagnes" confirme Jean-Paul Pelras. "L'acharnement et le mépris envers le monde agricole ne sont plus acceptés ni compris". Il dénonce des attaques "souvent menées par les environnementalistes". Il prend l'exemple de l'irrigation dans les Pyrénées-Orientales, où "le débit réservé dans les rivières a été augmenté au détriment du débit qui était consacré à l'agriculture". "France Nature Environment a cassé un arrêté préfectoral, qui a obligé de remonter le débit dans les rivières" explique-t-il.
🔴 🚜 Témoignage : colère des agriculteurs qui se sentent méprisés
🎙 "La colère monte, il y a un acharnement et du mépris à l’égard du monde agricole de la part des environnementalistes", dénonce @JeanPelras, écrivain et ancien maraîcher pic.twitter.com/F8ORJ1BYJm
— Sud Radio (@SudRadio) April 12, 2023
"Aujourd'hui, les agriculteurs ne peuvent quasiment plus arroser" déplore-t-il. Cette situation engendre des conséquences dramatiques pour les agriculteurs et les maraîchers, qui risquent de perdre leurs récoltes. Selon Jean-Paul Pelras, il s'agit d'une véritable "guerre d'opinion" qui oppose les agriculteurs, soucieux de vivre de leur métier, et leurs détracteurs, "dont le seul fonds de commerce consiste à les en empêcher".
"L'État doit faire le choix entre le dogme écologiste et le métier d'agriculteur""
Un autre exemple de cette situation tendue est l'interdiction de la phosphine par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Cet insecticide, utilisé pour l'exportation par bateau, est exigé par de nombreux pays importateurs sur le continent africain. Sans alternative à la phosphine, les exportations françaises de céréales vers des pays tels que le Togo, le Cameroun, l'Algérie ou l'Egypte pourraient être compromises dès le 25 avril. "On va favoriser l'importation dans tous les domaines" prévient Jean-Paul Pelras. Alors que l'Allemagne et la Belgique ont reconduit l'autorisation de la phosphine pour leurs exportateurs de céréales, la France menace de scier la branche sur laquelle elle est assise.
🔴 🚜 Témoignage : La colère d’un agriculteur contre l’agri-bashing au micro de @JJBourdin_off
🎙 "Ils n’ont qu’à venir passer 365 jours dans les champs. Ils parlent depuis Paris, des bureaux climatisés !", dénonce @JeanPelras, écrivain et ancien maraîcher pic.twitter.com/fhI9KMPBPJ
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Quatrième exportateur mondial de blé, la France a exporté pour 11,5 milliards d'euros l'année dernière. Face à cette situation, le gouvernement étudie des solutions juridiques pour contourner l'interdiction de l'ANSES. "À un moment donné, il faut que l'État impose ses décisions" estime Jean-Paul Pelras. Il appelle l'État à "faire le choix entre le dogme écologiste et le métier d'agriculteur". "Ils n'ont qu'à venir passer 365 jours par an dans les champs, payer les prêts et les salariés, payer tout ce que coûte une production" lance-t-il à l'adresse des détracteurs du monde agricole. "Ce sont des marchands d'idéaux !"
🔴 🚜 Témoignage : La colère d’un agriculteur au micro de @JJBourdin_off
🎙 "On demande à ce que l'État fasse un choix clair et précis entre le dogme écologiste et le métier d'agriculteur !"
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