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Colloque sur la transidentité perturbé : "Une censure de fascistes minables, sans intelligence"

Par Aurélie Giraud

Un colloque universitaire sur la transidentité a été interrompu par des activistes pro-trans. Le co-organisateur, Xavier-Laurent Salvador, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio le 23 juin dans "Parlons Vrai chez Bourdin".

Bourdin colloque transidentité
"Parlons Vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur Sud Radio et en podcast.

Un colloque sur "La République universelle à l’épreuve de la transidentité" a été perturbé jeudi 22 juin  par des militants qui voulaient empêcher la tenue des débats.

Colloque sur la transidentité perturbé : "C'est purement de la censure !"

"Nous avons organisé une journée d'étude et avons cherché à être le plus discrets possible" explique le co-organisateur du colloque Xavier-Laurent Salvador, maître de conférence et co-fondateur de l'Observatoire des idéologies identitaires. Et ce "en prévision d'un grand colloque que nous voulons organiser avec les juristes, sur la question de la transidentité. Parce que c'est aujourd'hui un problème qui se pose de manière majeure dans l'espace public". "Pendant la deuxième conférence, cinq étudiants activistes se sont levés, ont commencé à hurler, à nous lancer dessus de la peinture, boules puantes, des billes et des vis" raconte-t-il. Au cri de : "La fac nous appartient" et "Non aux transphobes".

Le colloque a dû être interrompu. "Nous avions subi des pressions depuis déjà deux trois mois et ça a été l'aboutissement d'un calvaire" poursuit Xavier-Laurent Salvador. Pour lui, "c'est purement de la censure ! L'intervenant pendant lequel ils sont intervenus était un intervenant progressiste, qui défendait l'idée de la transidentité" tient-il à souligner. "Ils n'écoutent rien de ce qui se dit". "Il n'y a pas eu de contradiction. C'est une censure de fascistes minables, sans recul et sans intelligence" dénonce-t-il. "Les Woke nous reprochent régulièrement de représenter un tournant réactionnaire. Mais ça ne tient absolument pas la route ! Nous ne faisons que poser un regard cultivé et de chercheurs sur les évolutions épistémologiques de l'université".

"C'est une atteinte à l'intelligence et c'est une haine de la recherche"

"En réalité le danger fasciste on voit bien où il est en l'occurrence" affirme Xavier-Laurent Salvador. "On parle là quand même de choses qui nous concernent tous, la question de l'état civil, de l'identité, du rapport à l'enfance. Ce n'est pas être fasciste que de demander à des juristes éclairés, des professeurs de droit public et privé de venir nous éclairer". "À partir du moment où on ne peut pas évoquer la question, le problème se pose. Dans l'université on pourrait parler de tout sauf des problèmes qui concernent en réalité toute la société et tous les gens qui vous écoutent ? C'est absurde !"

D'après le maître de conférence, "on empêche la réflexion et de faire avancer la réflexion. Ce qui est une atteinte à l'intelligence et c'est une haine de la recherche". "On assiste à une menace depuis un trimestre. Nous avons subi des pressions, des menaces". "Depuis le colloque sur la déconstruction que nous avions organisé il y a 2-3 ans, nous dénonçons un emballement qui rend impossible dans les disciplines de sciences humaines en général la construction d'un rapport sain et serein au savoir et à l'enseignement". "Ce qui s'est passé hier est le témoignage d'une espèce de musellement permanent de la recherche. C'est un danger qui pèse sur la formation des jeunes adultes de demain".

 

 

 

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