Pour défendre la bouvine, plus de 10.000 personnes sont attendues à Montpellier samedi 11 février 2023 à 11 heures.
"La culture bouvine est avant tout des élevages et des bêtes qui sont dans la nature"
La manifestation est organisée à l'appel de "l'Union jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditions", collectif regroupant 38 associations et 3.000 adhérents dans l'ex Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Manadiers, clubs taurins mais aussi chasseurs, pêcheurs, éleveurs et certains élus (dont des maires de la métropole et certains parlementaires) sont attendus en nombre ce jour-là. Tout le monde rural se retrouvera à Montpellier.
Parmi eux : Philippe Doutremepuich. "La culture bouvine, c'est la tradition. Mais au-delà de la tradition, c'est aussi la gestion de l'espace", tient à préciser l'élu. "Les courses camarguaises se passent dans les arènes le dimanche, ça participe à la fête des villages. Mais c'est aussi au quotidien au moins aussi important : l'entretien de nos espaces. Le paysage, ce sont les paysans qui le font. La culture bouvine est avant tout des élevages et des bêtes qui sont dans la nature et qui participent à l'entretien de cette nature".
Philippe Doutremepuich : "Le monde rural n'existe plus"
"Petit à petit, les attaques menées contre les activités les plus traditionnelles ont été perçues par les ruraux comme une remise en cause de leur style de vie, de leurs traditions" affirme Philippe Doutremepuich."Le monde rural n'existe plus", dénonce l'élu. "Aujourd'hui il y a un monde urbain partout, avec une densité différente. On a dans nos villages, y compris les plus reculés, des inspirations très urbaines. On ne demande plus simplement le chemin de vie, mais aussi la crèche et la fibre !"
💬"Les attaques menées contre les traditions ont été perçues comme une remise en cause du style de vie rural."
Décrit Philippe Doutremepuich, vice-président de l'association des maires de l'Hérault
➡️Une manifestation est prévue samedi à Montpellier pour défendre les traditions pic.twitter.com/jZ9XDET1zF
— Sud Radio (@SudRadio) February 10, 2023
Selon lui, "et c'est l'état d'esprit qui anime beaucoup d'élus, il faut qu'il y ait du respect mutuel. Que les urbains, les néo-ruraux, les néo-urbains, les néo-ruraux, les agriculteurs, se respectent. C'est ça qui fait la richesse de notre région". Pour lui, "il n'y a pas d'un côté les bouseux et de l'autre les intellectuels. C'est une vision très dogmatiques. Le monde en train de changer. Les 30% de ruraux gèrent 80% du territoire, tout ça doit être pris en compte. Et les urbains sont bien contents de venir dans le monde rural ! Il doit y avoir des échanges".
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