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Parlons Vrai chez Bourdin : aura-t-on du carburant pour les vacances ?

Aura-t-on de l’essence pour les vacances ? Francis Pousse, président de la branche station-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio le 21 octobre dans "Parlons Vrai chez Bourdin".

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Près de 17% des stations-service rencontraient des difficultés d'approvisionnement sur au moins un carburant jeudi 20 octobre. © AFP

Pénurie de carburant : à la veille des vacances scolaires, la grève s'essouffle mais se poursuit sur deux sites de TotalEnergies. Le mouvement a été reconduit à Gonfreville en Normandie et au dépôt de Feyzin dans le Rhône.

Parlons Vrai chez Bourdin - Carburant : "Priorité est donnée aux stations d'autoroute et aux grands axes"

Près de 17% des stations-service rencontraient des difficultés d'approvisionnement sur au moins un carburant jeudi 20 octobre, contre 21,9% mercredi selon les données du ministère de la Transition énergétique. Ces chiffres font cependant l'objet de contestations. Toutes les stations-service ne remontent pas quotidiennement leurs données, comme elles sont censées le faire, ce qui peut fausser les données du ministère. Pour ce premier week-end des vacances scolaires de la Toussaint, les automobilistes trouveront-ils facilement de l'essence ? D'après Francis Pousse, "ça sera beaucoup plus facile que le week-end dernier ou le début de semaine. Aujourd'hui, il n'y a plus que 14% de stations en rupture de gasoil et 5% en rupture de sans plomb".

"Ça s'améliore et la distribution de carburants sera largement meilleure ce week-end, assure Francis Pousse. On a encore toute cette journée et demain pour continuer à livrer les stations. On est sur une bonne tendance pour que les gens puissent partir en vacances. La priorité est donnée aux stations d'autoroute mais aussi aux grands axes, c'est-à-dire les anciennes nationales". Par ailleurs, "on commence enfin à approvisionner les stations rurales, se réjouit-il. On avait beaucoup de problèmes en ruralité à livrer les stations car ce ne sont pas des camions complets. Priorité était donnée malheureusement aux plus grands centres. Autour des grandes villes, c'est mieux aussi".

 

"Le prix à la pompe s'arrange aussi !"

Le prix à la pompe s'améliore-t-il également ? s'interroge Jean-Jacques Bourdin. Certaines stations prennent une caution sur les cartes bancaires avent de pouvoir remplir son réservoir. Une auditrice de Narbonne confie avoir été prélevée de 500 euros de caution dans une station de supermarché en plein centre de Narbonne. "Si je n'avais pas eu 500 euros sur mon compte, je n'aurais pas pu mettre de l'essence", dénonce-t-elle. "Quand un consommateur arrive à la pompe, on ne sait pas s'il y a des sous sur la carte, il y a une pré-autorisation qui est prise, explique Francis Pousse. La différence est rendue une fois servi. Normalement pour les pompes destinées aux véhicules légers, c'est 120 à 150 euros de pré-autorisation".

D'après Francis Pousse, "le prix à la pompe s'arrange. Ça dépend du baril de pétrole et de la valeur euro-dollar, rappelle-t-il. Il y a eu des tensions sur les coûts d'approvisionnement, reconnaît-il. On a vu quelques cas rares d'abus, mais ils s'arrêteront car à partir du moment où les niveaux seront à nouveau identiques dans les stations-service, il n'y aura plus d'intérêt à profiter". Le président de la branche station-service du syndicat Mobilians tient par ailleurs à féliciter les exploitants de stations-service "d'avoir été autant résilients pendant 3 semaines. La situation n'a pas été simple".

 

 

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Retrouvez "Parlons Vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur Sud Radio et en podcast.

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