"Parlons Vrai chez Bourdin" : En novembre, la proposition de loi d’Aymeric Caron pour interdire la corrida a mis le feu aux poudres à l’Assemblée nationale. Face aux nombreux amendements déposés, il avait retiré sa proposition de loi. Il a promis une nouvelle "proposition de loi transpartisane" pour "abolir la corrida".
"Parlons Vrai chez Bourdin" : "Les toreros sont les premiers animalistes"
Si la proposition de loi d'Aymeric Caron pour interdire la corrida n'a pu être votée à l'Assemblée nationale, il s'agit pour les toreros d'une "demi-victoire". Confronté à la mobilisation d'une partie des députés, "l'identité des territoires a prévalu", se félicite Julien Lescarret, matador français pendant une vingtaine d'années. Mais le député animaliste de la France insoumise risque de revenir au combat.
"Les toreros et les éleveurs sont les premiers animalistes", assure de son côté le secrétaire de l'association des matadors. Depuis leur plus jeune âge, les toreros vivent au contact du taureau de combat, "une race très particulière", explique-t-il en se défendant de toute torture, acte gratuits et souffrances lors des combats et de la mise à mort.
"La corrida est un combat loyal"
Davantage qu'un spectacle, la corrida est un art, répètent les aficionados. "Les arènes sont des lieux d'abattoir", précise le matador qui insiste sur les règles bien précises d'une mise à mort. Les loupés ne sont à l'avantage "ni du taureau ni du torero", explique Julien Lescarret. Les toreros risquent de perdre leur carrière, leur popularité et se faire conspuer par le public. "On n'est pas là pour voir des agressions répétées, il faut que les choses soient bien faites", assure l'aficionados. Pour éviter les dérives, le secteur réfléchis depuis plusieurs années à une régulation de la pratique.
Dans l'arène, l'homme se retrouve à hauteur du taureau, l'un des animaux les plus dangereux. "C'est une race à part qui attaque dans les arènes et dans son milieu naturel", explique le matador. Des taureaux imprévisibles et qui va au bout de ses intentions, "jusqu'à la mort de son opposant", précise-t-il. Les toreros assument donc très tôt les agressions et les blessures sur leur corps. "Ce n'est pas un combat équitable mais un combat loyal", affirme Julien Lescarret, où le taureau a tout à fait la possibilité de tuer l'homme.
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