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Parlons Vrai chez Bourdin - Police : "Le 1er mai, une journée apocalyptique"

406 policiers et gendarmes ont été blessés en France lors des manifestations du 1er mai. L’un d’eux a été brûlé par un cocktail molotov. Un 1er mai "qui fait mal" pour Éric Henry, porte-parole d'Alliance Police.

Éric Henry 1er mai
Éric Henry, porte-parole d'Alliance Police, invité de Frédéric Brindelle sur Sud Radio le 2 mai dans "Parlons Vrai chez Bourdin".

Les défilés du 1er mai 2023 ont été marqués par des heurts parfois violents dans plusieurs villes de France, et principalement à Paris, Nantes et Lyon. Un tel nombre de forces de l'ordre blessées "un 1er mai, c'est extrêmement rare" a précisé Gérald Darmanin.

1er mai : "C'était une journée apocalyptique"

"Ça fait mal ce 1er mai !" confie Éric Henry, qui tient à rendre hommage aux forces de l'ordre et à ses collègues blessés, "dont plusieurs sérieusement". Il rappelle "l'image insoutenable" de son collègue en flammes après avoir reçu un cocktail Molotov. "C'était une journée apocalyptique" affirme le porte-parole d'Alliance Police. "Dès le milieu de l'après-midi, les informations qui nous parvenaient étaient édifiantes. Des individus ultra-radicalisés, avec des blacks blocs venant de l'étranger, d'Allemagne, Italie, étaient à Paris et en province. Pour semer le chaos, brûler, dégrader, agresser les forces de l'ordre et les symboles étatiques".

"Depuis 2015, les policiers et les gendarmes sont sur-employés" dénonce Éric Henry. "Le risque terroriste est toujours prégnant, la délinquance et la criminalité sont présentes. On sent un ras-le-bol, les collègues sont usés, fatigués et en colère. Quel autre métier que policier et gendarme protège même ceux qui au quotidien les insultent et les clouent au pilori ?" Mais "on a atteint un tel niveau de violence où on veut tuer du flic" fustige-t-il. Éric Henry estime que les forces de l'ordre sont victimes de tentatives de meurtre. "Pour les blacks blocs, il s'agit d'une organisation criminelle organisée".

"On revendique l'utilisation de drones"

Deux personnes ont été interpellés à Lyon grâce à l'utilisation d'un drone pour la première fois. Pour Éric Henry, "c'est dommageable d'être obligés d'en arriver là pour assurer la sécurité d'une manifestation". Pour autant, "on revendique l'utilisation de drones. C'est une nécessité pour que le droit fondamental de manifester soit permis pour tout le monde et en sécurité". Des drones "encadrés, car on est en République" précise-t-il. "Il faut un équilibre entre le maintien de l'ordre public et les libertés individuelles, le droit à manifester. Il s'agit d'un outil préventif, dissuasif, et ultérieurement un outil à l'aide judiciaire".

Éric Henry souhaite rendre hommage au professionnalisme des forces de l'ordre. "Ils restent professionnels et mesurés dans la riposte, alors ceux qui attentent à leur vie n'ont pas de limite". "Entendre une frange d'individus qui appellent au suicide, au meurtre, est extrêmement dévastateur moralement sur la durée" ajoute-t-il. Le porte-parole d'Alliance Police déplore que "l'ensemble de la classe politique ne condamne pas ces violences envers les forces de l'ordre".

 

 

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Retrouvez "Parlons Vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur Sud Radio et en podcast.

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