Comme lors de chaque année électorale, la journée du 1er mai a pris une coloration particulièrement politique ce lundi avec les deux meetings des candidats finalistes, Marine Le Pen (Villepinte) et Emmanuel Macron (Paris). Ce dernier a notamment répondu aux attaques lancées par le Front national, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan un peu plus tôt dans la journée. "Face aux injures et à l'obscénité du Front national, nous allons refonder le pays", a-t-il ainsi déclaré, avant de préciser qu’"avec sa grossièreté bien connue", Marine Le Pen "a parfaitement résumé la situation" en disant "c'est En marche ou crève". "Elle a raison : En marche, c'est nous ! Les Français veulent l'espoir, l'optimisme. C'est pour cela qu'ils nous ont placés en tête", a-t-il ajouté.
Nos assaillants demandent la guerre civile, et Madame Le Pen leur donne. Ils se nourrissent l'un de l'autre. #Ensemble pic.twitter.com/pHZTBdZibY
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 mai 2017
"Je sais que beaucoup voteront pour moi pour ne pas avoir le FN"
Le candidat d’En Marche!, qui fait la course en tête dans les sondages selon notre dernière enquête Ifop/Fiducal, a également fait part de son "respect" pour les électeurs qui voteront pour lui ce dimanche pour battre le Front national mais qui "combattront" ensuite son projet s'il était élu. "Je sais que beaucoup voteront pour moi pour ne pas avoir le Front national. Je veux leur dire ici mon respect, et le fait que j'ai pleinement conscience que le 7 mai, je fais plus que défendre un projet politique : je porte le combat pour la République et pour la démocratie libre", a-t-il déclaré.
Macron tient à sa réforme du droit du travail
Enfin, Emmanuel Macron a également évoqué Jean-Luc Mélenchon, qui l’a appelé à "faire un geste" envers les très convoités électeurs de la France Insoumise, en renonçant par exemple à sa réforme annoncée du droit du travail. "Les Françaises et les Français se sont exprimés et ont choisi le projet qui porte ses réformes. Je ne vais pas les trahir en me reniant. Et je veux demain pouvoir agir, être efficace. Donc ces réformes, nous les avons conçues, portées, nous les ferons", a-t-il promis.