Invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du numérique, a réagi aux révélations autour du système d'évasion fiscale révélé par les "Panama Papers".Elle s'est dit "frappée par l'ampleur des découvertes" et de voir "à quel point le Panama, présenté comme le mouton noir de la finance internationale, a pu autoriser de telles pratiques et on voit que ce paradis fiscal a servi à placer de l'argent sale, issu de la corruption, issu de la fraude fiscale, issu du crime organisé ou encore de la traite des êtres humains"."Tous les efforts faits par les Etats, de l'OCDE en particulier, pour lutter contre les paradis fiscaux trouvent une limite quand les Etats principalement concernés ne jouent pas le jeu et c'est le cas du Panama", a ajouté Axelle Lemaire.La secrétaire d'Etat chargée du numérique a tout de même souligné que, "sur la chasse aux fraudeurs sur le plan fiscal, c'est ce Gouvernement qui a été le plus ferme dans son action", expliquant que "la France est très présente dans les négociations qui doivent permettre d'amener la disparition des paradis fiscaux".Toutefois, cette action rencontre encore des difficultés : "Tous les pays doivent être embarqués et on voit bien que ce n'est pas évident parce qu'on a des pays, au cœur de l'Europe, qui ont des paradis fiscaux, dont un pays que je connais très bien parce que j'y ai habité pendant longtemps, qui est le Royaume-Uni. Donc ces négociations sont très compliquées. Ce genre d'affaires va aider à construire une unanimité qui est plus urgente que jamais."Regardez l'interview d'Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du numérique, invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat
A. Lemaire : "Ce Gouvernement, le plus ferme contre la fraude fiscale"
Par Jérémy Jeantet
En réaction aux révélations des Panama Papers, la secrétaire d'Etat chargée du numérique, Axelle Lemaire, a vanté l'action de la France "dans les négociations qui doivent permettre d'amener la disparition des paradis fiscaux".