Le bateau du quinquennat coule et chacun cherche sa planche de salut. C'est au tour de Ségolène Royal de prospecter pour son avenir post-quinquennat Hollande et la ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer a jeté son dévolu sur le PNUD, le Programme des Nations Unies pour le Développement.
Ségolène Royal a officiellement déposé sa candidature pour prendre la direction de la plus grande agence de l'ONU, basée à New York. Une candidature "dans la continuité de la COP21", mais qui ne signifie pas qu'elle quitte la politique française, a-t-elle précisé à l'AFP.
Des reconversions en cascade
Ces dernières semaines ont un vrai goût de fin de règne. Avant Ségolène Royal, Audrey Azoulay, ministre de la Culture, a laissé entendre qu'elle serait candidate pour prendre la direction de l'Unesco. Laurent Fabius, ancien ministre des Affaires étrangères, a pris la présidence du Conseil constitutionnel. Marie-Arlette Carlotti a récupéré la tête du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées.
Et cela, sans oublier les amis de François Hollande de la promotion Voltaire à l'ENA, qui sont nombreux à avoir bénéficié de ces cinq ans pour récupérer une place au soleil, tout comme les nombreux conseillers qui ont exercé auprès du chef de l'État pendant ces cinq années. La République "irréprochable" a encore de beaux jours devant elle.