Abstention record pour les législatives 2022 : que ce soit par conviction ou par désintérêt, les abstentionnistes du premier tour ont confié leurs raisons au micro de Chloé Le Blay pour Sud Radio.
"Les politiques sont déconnectés et ne connaissent qu'une partie du problème"
Maxime n’arrive pas à se sentir concerné par les élections législatives. Son programme pour le premier tour des élections législatives : un dimanche au parc sans passer par le bureau de vote. "Je me suis rendu compte ce matin que le premier tour des législatives était ce week-end !", confie-t-il à Chloé Le Blay. "Je trouve plus facile de regarder pour les présidentielles ce qui se passe". Il avoue ne pas trop savoir "l'impact que ça aura".
Mais pour Francesco, ne pas voter sert à montrer son désaccord. Cela fait 10 ans qu’il ne met plus son bulletin dans l’urne. "La plupart du temps, quand j'écoute les émissions à la télévision ou à la radio, j'ai l'impression que les élus ou les gens qui sont en politique sont déconnectés et ne connaissent qu'une partie du problème".
"Voter blanc aujourd'hui, c'est la même chose que l'abstention, ça a le même impact"
Ces abstentionnistes ne voient pas l’intérêt du vote blanc. Romain quant à lui se sent incompris par son entourage. Pour lui, "aller voter blanc aujourd'hui, c'est la même chose que l'abstention. Ça a exactement le même impact. Plein de gens me reprochent de ne pas être allé voter et estiment que je n'ai pas le droit de donner mon avis !"
Pour lui comme pour d’autres, pas question de se rendre aux urnes si le vote blanc n’est pas comptabilisé dans les suffrages exprimés.
Aurélie
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