Au lendemain de la publication du pire sondage pour Nicolas Sarkozy depuis la fin de son quinquennat en 2012 (l’ancien chef de l’État subit la plus forte chute du baromètre Ipsos-Le Point ce mois-ci, avec 9 points de moins que le mois dernier), le député de Haute-Savoie explique ce mauvais résultat par la campagne pour la présidence de l’UMP."C’est une campagne, donc c’est nécessairement un débat, ce n’est pas un chemin tranquille, a déclaré le député de Haute-Savoie sur Sud Radio ce mardi 14 octobre. Nicolas Sarkozy est entré dans une phase de débat, de campagne, rien n’est jamais écrit avec l’élection." Pour autant, Bernard Accoyer ne se fait pas trop de souci sur la réélection de l’ancien chef de l’État, qu'il soutient, fin novembre : "Il n’y a pas trop d’incertitude", selon lui.
“Ces affaires abominables (…) concernent avant tout l’UMP”
Interrogé sur la confusion entretenue entre la campagne pour la présidence de l’UMP et celle pour la primaire de 2016, Bernard Accoyer défend Nicolas Sarkozy : "Il parle de la France en voulant reconstruire l’UMP, c’est tout à fait normal, car la France, c’est l’objectif du parti", affirme le député UMP.Bernard Accoyer ne s'inquiète pas non plus des affaires qui pèsent sur l’ancien président. "Ces affaires abominables (…) concernent avant tout l’UMP", selon lui. "Nicolas Sarkozy a été cité dans un nombre important de dossiers, reconnaît-il. Mais, jusqu’à ce jour, aucun d’entre eux ne l’a mis en cause, ne l’a déclaré comme responsable et encore moins coupable. Qu’il y ait des rumeurs, des informations péremptoires, c’est une chose, mais laissons la justice faire son travail", réagit-il.Pour Bernard Accoyer, Nicolas Sarkozy est "un homme d’État de première grandeur, et il est aujourd’hui dans cette compétition où l’on ne peut que se féliciter qu’il y ait plusieurs candidats aptes". "Il y a beaucoup de travail à faire pour que l’UMP retrouve son efficacité", termine-t-il.