L’entourage de François Hollande a tenu à répliquer aux accusations portées mercredi par François Fillon. Empêtré dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse, révélée par Le Canard enchaîné, le candidat a dénoncé "un coup d'État institutionnel" lors d'une réunion à huis clos à son QG de campagne à Paris.Devant 200 à 300 parlementaires, à qui il a demandé de "tenir 15 jours", le candidat à la présidentielle du parti Les Républicains a écarté l'hypothèse d'une vengeance au sein de son propre camp. "Cette affaire on sait d'où elle vient, elle vient du pouvoir, elle vient de la gauche", a assuré François Fillon.
Des accusations « pas acceptables »
Interrogé sur cette attaque, l’entourage de François Hollande n'a pas tardé à répondre : "Le seul pouvoir, en l’occurrence, c’est celui de la justice, qu’on doit laisser travailler, et les seules exigences sont celles de la transparence et de l’exemplarité".Lors du traditionnel compte-rendu du Conseil des ministres, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a jugé "pas acceptables" les propos du candidats du parti Les Républicains."La question qui est posée n'est pas celle d'un coup d’État de la gauche", a déclaré Stéphane Le Foll. "Chacun doit assumer ses responsabilités, les Français attendent simplement vérité et transparence", a-t-il ajouté.