François Fillon dans la peau de Gladiator mercredi soir à Perthuis dans le Vaucluse. Devant ses soutiens, il s’est comparé à "ces combattants balafrés qui n’ont pas appris la vie dans les livres" avant d’asséner : "Jugez-moi sur mon parcours".
"Ces dernières semaines, on a mis à l'épreuve ma vie. Je dis aux Français : jugez-moi sur mon parcours. Je n'ai pas fait les grandes écoles, je n'ai pas été banquier (...) J'ai pu faire des erreurs, mais qui n'en a pas fait ? Ceux qui n'ont jamais fait d'erreurs ne sont pas nécessairement les êtres les plus justes et les plus solides", a lancé François Fillon devant un millier de personnes qui l’ont accueilli par des "Fillon président".
Toujours dans un registre guerrier - "je ne baisse pas la tête devant les balles" - le candidat Les Républicains a assuré qu’il était "bien décidé à vaincre et à parler fort". "On veut nous faire taire. Eh bien, je persiste et je signe. Je suis fier d'être Français. Je l'assume contre tous ceux qui ne croient plus à la France. Je dis mon attachement à nos valeurs traditionnelles", a-t-il également affirmé.
François Fillon s’en est pris à ses adversaires, Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête, qualifiés "d’illusionnistes". Il s’est alors présenté comme le candidat luttant contre "l’immobilisme" pour "relancer notre économie et atteindre le plein emploi".
"Je veux l'ordre et l'autorité de l'Etat", "je veux combattre le totalitarisme islamique", "je dis qu'il faut nous moderniser à fond, qu'il faut se retrousser les manches, qu'il faut balayer toutes ces politiques filandreuses qui depuis trop longtemps nous empêchent d'être la patrie du travail, de l'audace et du progrès", a-t-il promis.