Faire de la politique autrement. C'est le mot d'ordre que l'on entend depuis dimanche, au lendemain des élections régionales. Pour autant, Axelle Lemaire, invitée de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, estime qu'on n'est "pas encore" au temps des recompositions politiques."Avec qui ? Selon quel programme ? Dans quel calendrier ? Il n'y a pas de fermeture de ma part, mais il n'y a pas d'ouverture non plus. Je trouve qu'on est un peu dans un débat qui s'auto-entretient."Pour autant, "si ça peut être le début de la fin des postures, le début de la fin des petites phrases, des positionnements stratégiques qui ne servent à rien et qui énervent les Français, alors oui, ça veut dire quelque chose", a ajouté la secrétaire d'Etat au numérique.Assurant que "le clivage, les différences entre la droite et la gauche, sont très saines pour la démocratie", elle n'exclut pas une "recherche de coalition sur des sujets, sur des thématiques" : "Je pense que si on envoyait le signal qu'il y a un consensus politique fort à l'appui de certaines politiques publiques, l'apprentissage par exemple, alors oui, il y aurait moins d'images de divisions et donc peut-être plus d'adhésion et de confiance de la part des Français."Regardez l'interview d'Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat au numérique, invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat.
Axelle Lemaire: "Le clivage droite-gauche est sain pour la démocratie"
Par Jérémy Jeantet
Pour la secrétaire d'Etat au numérique, les élections régionales ne vont pas nécessairement entraîner une profonde recomposition du paysage politique, mais des coalitions politiques peuvent être recherchées sur certaines thématiques.