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Bachar El-Assad, troupes au sol en Syrie : la classe politique divisée

Par Jérémy Jeantet

Alors que la France a procédé dimanche à ses premiers bombardements en Syrie, certains continuent de réclamer une intervention au sol pour lutter contre l'Etat Islamique. Pour éradiquer cette menace, nombreux sont ceux qui souhaitent également une reprise des discussions avec Bachar El-Assad, le président syrien.

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La position française quant à l'attitude à adopter en Syrie est en train d'évoluer. Début septembre, lors de sa conférence de presse de rentrée, François Hollande a annoncé des vols de reconnaissance en Syrie avant des frappes aériennes contre les positions de l'Etat Islamique. Des frappes qui ont débuté ce week-end. Pour autant, et si frapper l'Etat Islamique en Syrie revient concrètement à aider Bachar El-Assad, le président syrien reste une personnalité infréquentable pour la majorité.

Bachar El-Assad, "le moindre de deux maux"

Une position que ne partage pas l'ensemble de la classe politique. A droite comme à gauche, des voix s'élève pour reprendre les discussions avec "le moindre de deux maux" (Jacques Myard).D'autant que la prise de position russe, avec le discours de Vladimir Poutine à l'ONU ce lundi, pourrait engager une évolution des pays occidentaux sur la question. Alors que François Hollande a toujours fait du départ de Bachar El-Assad un préalable à la reprise des discussions, il a simplement énoncé, lors de cette même conférence de presse, que "la question de son départ se posera à un moment ou à un autre".

L'envoi de troupes au sol en Syrie divise autant

Au-delà de la personnalité du président syrien, c'est également la manière dont la France entend lutter contre la position de l'Etat Islamique qui divise jusqu'au sein des partis politiques français. Là encore, difficile de trouver une ligne claire, tant à droite qu'à gauche.Un certain nombre de membre des Républicains réclament l'envoi de troupes au sol, arguant de l'inefficacité de simples frappes aériennes. Si certains sont plus mitigés, réclamant notamment une coalition principalement composée de forces provenant de pays de la région, d'autres, à l'image de l'exécutif, se montrent catégoriques et réfutent complètement l'idée de l'envoi de troupes françaises sur le terrain en Syrie.

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