Invitée de l'émission Territoires d'Infos dans le Grand Matin Sud Radio et sur Public Sénat, la secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, Barbara Pompili, a fait part de son soutien à François de Rugy, candidat à la primaire organisée par le Parti socialiste en janvier prochain."Mon candidat, c'est François de Rugy. Il faut un candidat aux primaires qui représente l'écologie. Il va porter le fait que l'écologie est aujourd'hui le meilleur vecteur de développement économique pour notre pays, avec un potentiel de création d'emplois qui n'existe nulle part ailleurs, a indiqué Barbara Pompili. Plus François de Rugy aura un bon score, plus l'écologie pèsera par la suite."
Pompili : "Quel est le bilan de Cécile Duflot ? Il est nul"
À l'inverse, elle s'est montrée beaucoup plus critique envers son ancien parti, EELV, et Cécile Duflot : "Cécile Duflot parle du bilan du Gouvernement, je lui retourne la question. Quel est son bilan ? Il est nul et non avenu."Même tonalité lorsqu'elle évoque la primaire organisée par EELV : "Les primaires des Verts, c'est un jeu qui pourrait s'appeler 'Qui veut gagner 2 % ?' Ça ne fera rien gagner à l'écologie politique, mais ça pourrait faire perdre la gauche. Je ne comprends pas comment on peut en être là dans ce parti, qui est aujourd'hui devenu un groupuscule. J'ai quitté ce parti à cause des régionales et là, on refait pareil, on va diviser la gauche pour la faire perdre."
Barbara Pompili : "La France est reconnue internationalement pour la Cop 21"
Face aux crtitiques, Barbara Pompili a défendu le bilan écologique du quinquennat de François Hollande, même si elle reconnait du temps perdu lors des premières années. "Ce qui restera, ce sera trois choses, a-t-elle précisé. La loi de transition énergétique qui amorce un virage considérable, la loi sur la biodiversité, qui était enlisée quand je suis arrivée et qui est aujourd'hui votée et la COP 21. La France est reconnue internationalement pour son travail sur la Cop 21. Ce sont des points importants."Une Cop 21 pour laquelle elle salue l'action de Ségolène Royal pour arriver vers une ratification de l'accord de Paris "en moins d'un an, ce qui n'est pas habituel".