Large vainqueur de la primaire de la gauche mais également largement battu au premier tour de la présidentielle (avec un peu plus de 6% des voix), Benoît Hamon est actuellement dans le creux de la vague, lui qui a également été éliminé dès le premier tour des élections législatives dans son fief électoral des Yvelines. Comme il l’avait annoncé peu après l’élection présidentielle, l’ex-candidat socialiste s’apprête à lancer son propre mouvement politique ce samedi 1er juillet à Paris. Un mouvement sur lequel il compte beaucoup pour rebondir politiquement.
Organisation horizontale et comités locaux
"Je lance une initiative qui est totalement ouverte. L’'intérêt du mouvement du 1er juillet, c'est de ne plus être enfermé par une étiquette, un cadre restrictif. Je voulais avoir un lieu très horizontal qui s'appuiera sur un site Internet collaboratif. Je souhaite qu'il y ait le maximum d'initiatives citoyennes. On va s'organiser en comités locaux qui feront de la place à toutes les formes d'engagement sur les territoires", a-t-il expliqué ce lundi sur les ondes de France Inter, avant d’indiquer que ce mouvement, dont le nom n’est pas encore connu, n’a pas forcément vocation à se substituer aux partis. "Aujourd'hui, c'est un mouvement politique qui propose de les dépasser, de ne pas s'arrêter aux injonctions des partis", a-t-il insisté.
L'intérêt du mouvement du 1er juillet c'est de ne plus se sentir enfermé par une étiquette ou un cadre fermé #le79Inter pic.twitter.com/d7xV71xzyq
— Benoît Hamon (@benoithamon) 26 juin 2017
Benoît Hamon ne veut pas lâcher le revenu universel
Benoît Hamon a également abordé la question des thèmes qui seront débattus au sein de ce mouvement. "Nous allons aborder la transition écologique, le rapport au travail et la question démocratique, sur trois espaces, une grande scène, une petite scène sur laquelle nous installerons le tribunal des générations futures" où "nos petits-enfants jugeront nos choix en matière d'écologie, d'alimentation, de pesticides", a-t-il décrit. Le défenseur du revenu universel a par ailleurs affirmé qu’il continuerait à travailler autour de cette idée, qui s'est imposée selon lui comme "la principale idée retenue par les Français lors de la campagne présidentielle".