C’est l’une des mesures les plus emblématiques développées par Benoît Hamon lors de la campagne qui lui a permis de remporter la primaire de la Belle Alliance Populaire, aux dépens notamment de Manuel Valls. Critiqué par certains observateurs politiques et économiques, le revenu universel fait l’objet aujourd’hui de nombreuses spéculations, tant ses contours et son financement restent encore flous à moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle. Un flou auquel Benoît Hamon et son équipe de campagne entendent bien remédier très prochainement.
Le revenu universel en complément des petits salaires ?
Ainsi, le quotidien économique Les Échos indique que le candidat socialiste aurait décidé de revoir sa copie et de mettre en place un nouveau dispositif qui ne coûterait désormais "que" quelques dizaines de milliards d’euros. En plus des jeunes, il pourrait de surcroît être réservé dans sa première phase aux individus percevant un revenu modeste, s’apparentant donc à « une sorte de prime d’activité pour les salariés proches du Smic », analysent Les Échos. L’objectif global ne serait donc plus uniquement de répondre à la raréfaction du travail, mais de revaloriser également les faibles salaires.
Plus ambitieux, mais moins coûteux ?
En déplacement ce mardi matin dans les Bouches-du-Rhône, Benoît Hamon a de son côté promis un revenu universel "encore plus ambitieux" mais "moins coûteux en termes de transfert de richesses", selon des propos rapportés par les journalistes présents sur place. Le candidat du PS a par ailleurs indiqué que son "projet global" serait présenté la semaine prochaine.
Son "projet global" sera présenté la semaine prochaine. "Je serai exigeant jusqu'au bout, je vais continuer à parler de l'essentiel" #Hamon
— Mathilde Siraud (@Mathilde_Sd) 7 mars 2017