Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Bernard Accoyer a réagi à la gifle reçue par Manuel Valls lors de son déplacement de campagne en Bretagne."On ne peut que condamner tout geste de violence, a indiqué le nouveau secrétaire général du parti Les Républicains et député de Haute-Savoie. Les sociétés démocratiques font qu’il s’agit d’un débat d’idées, ce n’est pas un combat d’hommes. Rien ne peut justifier un acte de violence comme celui-ci."Interrogé sur la dynamique de la campagne présidentielle, qui semble plus favorable à Emmanuel Macron qu'à François Fillon si l'on se fie aux enquêtes d'opinion, Bernard Accoyer a commencé par relativiser la portée des sondages, avançant que "l'opinion est volatile et les sondages n'analysent pas la réalité de cette volatilité". Avant de s'en prendre à l'ancien ministre de l'Economie : "Emmanuel Macron fait du marketing politique, voudrait faire oublier qu’il est l’héritier de la gauche, le candidat de la gauche, soutenu par Ségolène Royal. Jean-Marc Ayrault a presque franchi le pas, François Hollande, parait-il, s’interroge. C’est le candidat de la gauche et il a besoin de cette communication, de cette attitude démagogique."Bernard Accoyer a également réagi au choix de Nathalie Kosciusko-Morizet pour être investie dans la circonscription de François Fillon, ce qui a entraîné la colère de Rachida Dati : "Elle a eu des propos excessifs, injustifiés. Elle est députée européenne, son mandat est loin d’être terminé. Il est normal que les investitures concernent des personnes comme Nathalie Kosciusko-Morizet. C’est un choix politique. Il s’agit que notre formation soit la plus efficiente avec ses sensibilités."
Bernard Accoyer : "Macron est l'héritier et le candidat de la gauche"
Par Jérémy Jeantet
Le nouveau secrétaire général du parti Les Républicains et député de Haute-Savoie juge qu'Emmanuel Macron fait dans "le marketing politique" et la "démagogie" pour faire oublier "qu'il est le candidat de la gauche".