single.php

Bétharram : LFI réclame la démission de Bayrou

Suite à l'affaire de Bétharram, LFI estime que François Bayrou était au courant des faits de maltraitance et n'a rien fait.

Bétharram
Suite à l'affaire de Bétharram , LFI réclame la démission de François Bayrou (Ludovic MARIN - AFP)

L’affaire des maltraitances et des violences morale et sexuelles au sein de l’institution Notre-Dame de Bétharram est revenue dans l’actualité, suite aux publications du site d’information d’Edwy Plenel, Mediapart. Suite à cette affaire, le parti d’extrême-gauche LFI réclame la tête du Premier Ministre, François Bayrou.

Bétharram : "Le mensonge de François Bayrou"

"Il a menti devant la représentation nationale trois fois en une semaine, estime Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise. Pour dissimuler qu’il avait connaissance des violences sexuelles sur les élèves de Bétharram depuis 1998. En tant que président du Conseil Départemental à l’époque, chargé de la protection de l’enfance, il avait tout moyen d’agir et il n’a rien fait. Voilà l’origine du mensonge de François Bayrou qui le disqualifie pour être Premier Ministre."

En 1996, en tant que ministre de l’Éducation Nationale, suite à une plainte d’un père d’élève, il commande un rapport. "Il est très bref, seulement trois pages. Il évoque des châtiments corporels, de problèmes dans la conception de la discipline, des élèves surveillants." "Les gens que j’ai rencontré à Bétharram m’ont dit ce qui s’était passé pour cette histoire de gifle, et n’ont pas dit autre chose que cela". "L'inspecteur a mal fait son travail, il n’est allé sur place qu’une journée."

LFi contre l'imprescriptibilité

Faut-il supprimer la prescription de trente ans à ce sujet ? "L’action civile le permet malgré la prescription pénale. En matière de violences sur les enfants, l’enjeu est la libération de la parole", estime Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise. "12% seulement des victimes vont en justice et elles le font vingt ans après les faits." Pourquoi LFI n’a-t-elle pas voté la loi proposant de rendre imprescriptibles les agressions d’enfants proposée par Aurore Bergé ? "Nous ne l’avons pas votée car elle rentrait dans une sorte de surenchère pénale, qui pouvait supprimer l’imprescriptibilité sur tous types de faits."

Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise, a par ailleurs été l’auteur d’un rapport sur l’enseignement privé sous contrat en France. Est-il favorable à sa suppression ? "Non, mais il en existe 7500 scolarisant 2 millions d’élèves. Il reçoivent beaucoup d’argent public, 12 à 15 milliards d’euros par an. S’il y a financement public, il doit y avoir contrôle public. C’est le sens de la création d’une commission d’enquête parlementaire."

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une"

L'info en continu
23H
21H
20H
19H
18H
17H
16H
15H
Revenir
au direct

À Suivre
/