Invité de l'émission Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, en direct du salon de l'Agriculture, Bruno Le Maire a défendu sa candidature à la primaire de la droite et du centre en novembre prochain. "Je ne pense pas qu'il faille se distinguer par rapport aux uns ou par rapport aux autres. Les Français jugeront. Ils verront qu'il y a d'un côté des candidats qui ont déjà gouverné le pays. Moi, je n'ai jamais gouverné le pays. C'est une différence majeure", a lancé celui qui a tout de même été ministre pendant plusieurs années lors de la présidence de Nicolas Sarkozy.
"La clarté de la méthode est essentielle pour convaincre"
En plus de la nouveauté, Bruno Le Maire veut jouer la transparence sur l'action qu'il mènera s'il accède à la présidence : "J'ai déjà indiqué quel serait mon calendrier si, demain, je devais être président de la République. Un référendum en juin sur le renouvellement du fonctionnement démocratique de notre pays, non-cumul, démission obligatoire des hauts fonctionnaires qui font de la politique, réduction du nombre de parlementaires. Trois séries d'ordonnances pour immédiatement relancer l'activité économique et le travail dans notre pays. Ensuite, des dispositions fiscales pour faire du pays l'un des plus attractifs en matière d'investissement et permettre de relancer notre outil de production. Je pense que la clarté de la méthode est quelque chose d'absolument essentiel pour convaincre les Français de la crédibilité de ce que je propose."
"Je fais le pari de l'audace des Français"
"Après, les Français jugeront, a poursuivi le député Les Républicains de l'Eure. Est-ce qu'ils veulent reprendre ceux qui ont déjà gouverné la France en disant qu'il faut leur donner une deuxième chance ? Ou est-ce qu'ils veulent refuser de se résigner à voir toujours les mêmes visages, les mêmes têtes, les mêmes discours et que les Français aient l'audace de proposer quelque chose de nouveau au moment de cette élection. Moi, je fais le pari de l'audace des Français."Interrogé sur son avenir politique en cas d'échec, Bruno Le Maire a assuré ne pas penser à ce scénario. "Quand on s'engage dans ce genre de combat politique, à aucune seconde, à aucun instant, à aucun moment, je n'envisage la défaite, jamais, a lancé Bruno Le Maire. Je ne peux pas emmener derrière moi ces milliers de jeunes qui y croient à fond, tous ces élus locaux, tous ces parlementaires, tous ces Français que je croise dans ce salon de l'agriculture, qui me disent 'Allez-y, on compte sur vous' et dire que, dans un coin de ma tête, je pense à la défaite. Je pense à la victoire et je veux les emmener à la victoire."Regardez l'interview de Bruno Le Maire, député Les Républicains de l'Eure et candidat à la primaire de la droite et du centre, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, en direct du salon de l'agriculture