Invité de l'émission Territoires d'Infos, dans le Grand Matin Sud Radio et sur Public Sénat, Bruno Le Maire a reconnu qu'à l'heure actuelle, les primaires de la droite et du centre, auxquelles il est candidat, sont plus un référendum pour ou contre Nicolas Sarkozy."J'entends beaucoup de gens qui me disent qu'ils apprécient les propositions que je porte mais qu'ils voteront Alain Juppé pour faire barrage à Nicolas Sarkozy", a indiqué le député de l'Eure."Je pense que dans les trois semaines qui viennent, nos électeurs vont petit à petit comprendre, ouvrir les yeux, réfléchir à la gravité de ce vote, a toutefois indiqué Bruno Le Maire. Si on vote par défaut, nous aurons l'élection de 2012 et la même déception qu'avec François Hollande. Le 20 novembre (jour du premier tour, NDLR), il faut faire un vote positif."Pour que ce vote soit en sa faveur, Bruno Le Maire insiste sur son projet de renouveau qu'il porte depuis le début de la campagne : "La question est de savoir où on veut aller et moi, je veux transformer en profondeur notre modèle. Ce que je vois chez mes concurrents, ce sont des rustines qu'on met ici ou là, mais pas l'invention d'un nouveau modèle économique, social ou éducatif. Je suis le seul à dire que la réforme du collège de NVB doit être abrogée, que le collège unique, c'est fini. On va mettre en place un collège diversifié, transformer notre système éducatif et changer l'objectif du système éducatif."
Bruno Le Maire veut sortir du référendum "pour ou contre Sarkozy"
Par Jérémy Jeantet
Le député de l'Eure et candidat à la primaire de la droite a reconnu que le scrutin qui aura lieu le 20 novembre s'apparente, pour le moment, à un référendum pour ou contre l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Il souhaite éviter "un vote par défaut", pour ne pas recréer "la même déception qu'avec François Hollande".