Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Bruno Retailleau est revenu sur la poursuite des grèves et des manifestations contre la loi Travail."Je pense que le pouvoir a déjà trop cédé, que la politique de troc vis-à-vis des uns et des autres, on l'a vu sur les transports privés, sur la SNCF, on voit bien que ça ne mène à rien, ça ne mène qu'à renforcer la frange la plus extrême de la partie contestataire des syndicats", a assuré Bruno Retailleau, qui trouve "inadmissible" le comportement de la CGT.Alors que la loi Travail arrive lundi prochain au Sénat, Bruno Retailleau "pense que le Sénat fera le travail, qu'il fait habituellement, d'améliorer un texte de façon non idéologique", autrement dit le rapprocher de la version initialement présentée par le Gouvernement. Un texte auquel le président du groupe Les Républicains au Sénat reproche notamment d'avoir été "fait pour les plus grandes entreprises et d'oublier les PME".Interrogé sur la sécurité à 3 jours du coup d'envoi de l'Euro de football, Bruno Retailleau a confié être "contre les fanzones" : "On peut parfaitement faire la fête dans des conditions sécurisées, aller voir un match de foot, rester chez soi entre amis ou en famille pour les voir. Mais de là à dire aux gens 'Rassemblez-vous par dizaines de milliers', vous créez un événement qui risque de dire quelque chose aux djihadistes et aux terroristes qui sont en France. Est-ce qu'il faut prendre le risque ? Je ne le pense pas. En tout cas, si j'étais en situation, je ne le prendrais pas."Regardez l'interview de Bruno Retailleau, président de la région Pays de la Loire et président du groupe Les Républicains au Sénat, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat
Bruno Retailleau : "Le pouvoir a déjà trop cédé" sur la loi Travail
Par Jérémy Jeantet
Pour le président de la région Pays de la Loire et du groupe Les Républicains au Sénat, qui juge "inadmissible" le comportement de la CGT, le Gouvernement ne doit rien céder aux manifestants sur le projet de loi Travail, qui arrive au Sénat la semaine prochaine.