Invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Chantal Jouanno a réagi à la nouvelle mobilisation, jeudi, réclamant le retrait de la loi Travail."Je ne suis pas une fan du Gouvernement, mais il ne faut pas lâcher, a lancé la sénatrice UDI de Paris. Si on lâche, il n'y a plus de réforme possible dans ce pays, parce que ça reste une mobilisation tout à fait minoritaire, qui fait preuve de violence. Ça veut dire que si on lâche, si on recule, en France, on ne pourra jamais apporter la moindre réforme parce qu'une minorité est capable de tout bloquer."Pourtant, la conseillère régionale d'Ile-de-France reconnaît que, dans ce texte, "il n'y a quasiment plus rien" après les nombreuses réécritures et qu'on est "purement dans le symbole".
Fanzones ? "C'est plus de risques que d'avantages"
L'ancienne ministre des Sports a également évoqué l'Euro de football qui approche et la question des fanzones : "Aujourd'hui, c'est plus de risques que d'avantages. Je pense qu'on n'a pas besoin aujourd'hui de se créer des difficultés supplémentaires."Enfin, Chantal Jouanno est revenu sur la question des primaires de la droite, assurant que l'UDI n'y participera pas : "Ce sont les primaires de la droite, point final. Il n'y a pas 'et du centre'. L'UDI a pris une décision, dans son conseil national, votée par les adhérents de l'UDI, qui était 'On ne participe pas à cette primaire'. Il devait y avoir des négociations que Les Républicains n'ont jamais ouvertes, donc nous ne participerons pas à cette primaire, c'est la primaire des Républicains, point final et il n'y aura pas de candidat centriste à la primaire des Républicains."Regardez l'interview de Chantal Jouanno, sénatrice UDI de Paris et conseillère régionale d'Ile-de-France, invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat