Invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Sandrine Rousseau, tête de liste du rassemblement EELV-Front de gauche-Nouvelle donne-Nouvelle gauche socialiste aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a présenté ses solutions pour régler la situation problématique qui existe actuellement à Calais."Mes solutions sont de dire qu'on ouvre les frontières avec la Grande-Bretagne, François Hollande, en tant que président de la République d'un des pays les plus importants d'Europe, doit être capable de mettre ce sujet sur la table avec David Cameron", a lancé Sandrine Rousseau, pour qui "Calais est un véritable enjeu parce que la population calaisienne souffre de cette situation".
"Typique de l'abandon de cette région"
"Qui va à Calais se rend compte de l'incroyable situation dans laquelle on est, où les Calaisiens sont enfermés par des barbelés, a-t-elle poursuivi. Ce n'est pas compliqué. Il y a des ONG qui sont sur place et qui disent que quand on est dans des camps de réfugiés de pays du sud, où il y a des guerres, on traite mieux les réfugiés. C'est typique de l'abandon de cette région. Ni Sarkozy ni Hollande n'ont été capables de régler ce problème."Ouvrir les frontières avec la Grande-Bretagne, c'est également ce que propose le candidat Les Républicains à la présidence de cette région, Xavier Bertrand. Une proposition qui relève uniquement de la posture, pour Sandrine Rousseau : "Ça fait 5 fois que j'y vais, avec des députés anglais, pour construire de part et d'autres de la frontière la possibilité de l'ouvrir et de nouer des alliances avec des députés verts de l'autre côté de la frontière. Si Xavier Bertrand avait fait ça avec les députés Républicains de l'autre côté, la frontière serait déjà ouverte. Xavier Bertrand fait de la déclaration, il ne se donne pas les moyens d'ouvrir réellement la frontière."