Nouveau pas franchi par Manuel Valls dans sa rupture programmée avec le Parti socialiste. Après avoir trahi sa promesse de la primaire en soutenant Emmanuel Macron plutôt que Benoît Hamon, l’ancien Premier ministre a fait part ce mardi de son souhait de se présenter aux élections législatives sous les couleurs de la majorité présidentielle, et non du PS, qu’il juge "mort". Un choix qui n’a pas fait que des heureux au sein du parti mais aussi d’En Marche!, qui n’est pas sûr de lui accorder la précieuse investiture.
Cambadélis : "Valls est déferré devant la commission des conflits"
En tout état de cause, cette attitude l’éloigne grandement du Parti socialiste, comme l’a confirmé Jean-Christophe Cambadélis ce mercredi au micro de Beur FM. "Une procédure est en cours. Il est déferré devant la commission des conflits. Au PS, ce n’est pas comme au FN ou chez Macron : ce n’est pas le chef qui décide d’exclure. Il y a des procédures. Je ne pèsera pas sur la commission des conflits concernant le cas de Manuel Valls", a notamment déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste.
.@jccambadelis "Au PS ce n'est pas comme au FN ou chez Macron: ce n'est pas le chef qui décide d'exclure. Il y a des procédures." #BeurFM
— Jessica Masson (@MassonJess) 10 mai 2017
"Je ne pèsera pas sur la commission des conflits concernant le cas de Manuel Valls" @jccambadelis #BeurFM
— Parti socialiste (@partisocialiste) 10 mai 2017
Valls : "Le PS va exclure un ex-Premier ministre qui a toujours été loyal ?"
Pour rappel, Manuel Valls s’était montré plutôt confiant mardi sur les ondes de RTL vis-à-vis d’une éventuelle expulsion. "Le Parti socialiste va exclure un ancien Premier ministre? Qui a toujours été loyal ? Qui a mis en œuvre une politique soutenue par une grande majorité des députés, sans jamais exclure ceux qui votaient contre la loi de finance ou préparaient des motions de censure ? Les vieux partis veulent exclure. Aujourd’hui ce qu’il faut c’est rassembler, pas exclure", avait-il lancé.