Le mot d’ordre est simple chez Les Républicains : face à la tempête qui menace la campagne présidentielle de François Fillon, faire face et repartir à l’attaque. Après une heure d’une conférence de presse particulièrement attendue lundi, le candidat de la droite et du centre rencontrait ce mardi les députés et sénateurs Les Républicains pour resserrer les rangs et s’expliquer dans cette histoire, alors que l’hypothèse d’un plan B était apparue ces derniers jours au sein-même de la droite.
"Un plan A comme Attaque"
L’idée principale à retenir de cette réunion est assez claire : "pas de plan B", mais "juste un plan A comme Attaque". "À travers cette crise, c’est bien la question de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance du Parlement qui est posée. J’ai compris qu’il était naïf de croire que la justice serait rendue sereinement et rapidement ", a-t-il dit dans des propos rapportés par Ouest-France, alors que le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire. François Fillon a également de nouveau taclé la gauche, accusée de vouloir "disqualifier la droite et le centre" en mettant tous ses espoirs dans "un second tour entre Macron et le Pen".
Applaudissements et soulagement dans la salle
Selon le député Sébastien Huyghe, interrogé par RTL, "on a eu un François Fillon très combatif. Il a avoué avoir été désarçonné par les attaques. Visiblement, il est remonté sur son cheval, il est prêt à aller à la bataille pour montrer aux Français que le programme qu'il défend est celui qu'il faut pour sortir la France de l'ornière dans laquelle les socialistes l'ont précipitée". Le vice-président de la région Hauts-de-France a également insisté sur l’unité qui semblait se dégager lors de cette réunion. "Il y a eu des applaudissements chaleureux et le soulagement d'avoir un candidat prêt au combat. Il nous a dit qu'il n'y avait qu'un seul plan, c'est le plan A comme à l'attaque. La quasi-intégralité des parlementaires a décidé de lui faire confiance. L'ensemble du parti va se mettre en marche pour cette campagne. Il était convaincant, il a remobilisé les troupes. On le voit avec les militants et les élus. Il nous a demandés de nous démultiplier sur le terrain pour porter la bonne parole", a-t-il ajouté.