D'abord interrogée sur l'actualité du moment, la conseillère régionale d’Île-de-France a donné son avis quant aux récentes polémique engendrées par les meeting pro-Erdogan en Europe. Alors que la France a décidé - à l'inverse des Pays-Bas et de l'Allemagne - de maintenir la tenue d'un de ces meetings à Metz (Moselle), Clémentine Autain a déclaré que le pays devait avoir "une parole claire et ferme contre le régime d'Erdogan", qu'elle juge "autoritaire" et contre lequel elle "[se] bat" avec son mouvement politique en raison notamment du sort "insupportable" réservé aux "opposants politiques", mais aussi ce qu'elle appelle "la chasse aux kurdes". Et l’intéressée de confier qu'elle trouvait "inquiétante" l'attitude de la France vis-à-vis d'Ankara.
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— Sud Radio (@sudradio) March 13, 2017
Une "bonne chose" que Benoît Hamon ait gagné la primaire socialiste
Concernant la présidentielle, elle a d'abord concédé que les "5 ans d'un bilan catastrophique pour la gauche" pesaient "sur toute la gauche", laissant sous-entendre que les difficultés que rencontrent Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon dans les sondages sont une conséquence directe de cet "héritage" malgré leur discours en totale rupture avec le quinquennat de François Hollande. Pour autant, Clémentine Autain s'est réjouie que le frondeur ait remporté la primaire, affirmant que c'était "une bonne chose" que "le peuple de gauche ait choisi un candidat qui ne soutient pas la politique gouvernementale".
Soutien de Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain a reconnu que parmi les 500 signatures récoltées par le candidat de la France insoumise, "beaucoup" venaient "d'élus communistes" en dépit des rapports parfois tendus que ces derniers entretiennent avec M. Mélenchon. Elle a en outre fait part de son souhait de voir cette candidature "la plus haute possible", ajoutant qu'elle avait le devoir de rassembler car "François Hollande et Manuel Valls se sont entêtés à mener une politique de droite avec un gouvernement de gauche". Elle en a d'ailleurs profité pour glisser un tacle au passage à Emmanuel Macron qui est, selon elle, "le candidat qui va poursuivre les mêmes politiques appliquées depuis 30 ans".
Enfin, l'élue de Sevran, très engagée dans le combat pour les droits des femmes, a déclaré que le programme de Jean-Luc Mélenchon était "le plus féministe" et "le plus cohérent" sur la question. Chose primordiale selon elle, qui nous a confié avoir "des inquiétudes" sur le sujet après "l'élection de Donald Trump" aux États-Unis ou encore "le climat de la Manif pour tous".
Invitée : Clémentine Autain - Territoires d... par publicsenat