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Commission des finances : "La logique veut que le candidat de la NUPES soit LFI" pour Éric Coquerel

Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l'invité du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Éric Coquerel retraites
Éric Coquerel, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, le 6 février, dans “L’invité politique”.

Polémiques d'après législatives, motion de censure, bataille à l'Assemblée notamment pour la Commission des finances : Éric Coquerel a répondu aux questions de Patrick Roger.

 

Commission des finances : "La logique veut que le candidat de la NUPES soit LFI"

La bataille pour la présidence de la Commission des finances à l'Assemblée nationale, qui revient toujours à l'opposition, a démarré. Le RN comme la NUPES la revendiquent. "Le RN n'aura la présidence de la Commissions des finances que si tout d'un coup les Marcheurs décident de voter, explique Éric Coquerel. Or, toute la Nupes compris, on est plus que le RN", souligne-t-il. Valérie Rabault, issue du PS, a confirmé au micro de Sud Radio être candidate à la présidence de la Commission des finances. "Je le suis aussi !, annonce Éric Coquerel. Il y aura une seule candidature de la NUPES, et la logique voudrait que ce soit de son centre de gravité. Incarné par le groupe majoritaire LFI davantage que Valérie Rabault. Ce n'est pas une bataille mais une discussion entre amis, ça va se décider dans la journée".

Éric Woerth et Gérard Larcher ont affirmé qu'il serait dangereux de confier la présidence de cette commission à la NUPES. Alertant sur un risque de "contrôle fiscal". "Ils ont dit que ce serait terrible mais le RN pas grave !, fustige Éric Coquerel. Ils tendent la main à l'extrême droite, laissant penser que le problème serait moins grave qu'une force de gauche comme la NUPES. C'est sidérant ! Les gens qui n'ont pas de problème de fraude fiscale n'ont pas à être inquiets, raille-t-il. L'objectif n'est pas d'aller chasser tel ou tel adversaire politique".

 

Éric Coquerel : "Si Élisabeth Borne ne demande pas le vote de confiance, elle aura une motion de censure"

Après Emmanuel Macron, Élisabeth Borne reçoit les différents partis de l'Assemblée. "De notre côté, le message est qu'ils ne peuvent pas compter sur le fait que nous appliquions la politique du gouvernement, affirme Éric Coquerel. Monsieur Macron a clairement donné la feuille de route. Il a demandé aux groupes d'opposition jusqu'où on était prêts à aller, mais il a expliqué être prêt, lui, à aller nulle part. Ce sont des propositions cadrées parce qu'il estime être un programme qui aurait une majorité parce qu'il a été élu. Mais le jour où il est venu devant les Français sur son programme, il n'a pas eu la majorité absolue", rappelle-t-il.

"Ils essaient de se dépatouiller comme ils peuvent, manifestement ils essaient de chercher des alliances plutôt du côté de la droite, dénonce le député. Mais ils sont coincés !, estime-t-il. Nous qui sommes aux antipodes de ce que propose En Marche au niveau économique et social, on ne va pas les aider là-dessus". D'après Éric Coquerel, "il faut qu'Élisabeth Borne demande le vote de confiance devant l'Assemblée nationale. Tous les nouveaux gouvernements de la 5e République l'ont demandée. Si elle ne le fait pas, elle aura une motion de censure par nous", prévient-il. "Je n'attends rien de bon vraiment de ce gouvernement", ajoute-t-il.

 

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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