Eduardo Rihan Cypel refuse de confirmer "la présence d'un Français parmi les bourreaux" de Peter Kassig, l'otage américain assassiné devant les caméras de l'organisation Daech (État islamique) ce week-end.
“De nombreux Français”
"Il est plus prudent d'attendre les confirmations des autorités françaises, notamment de nos services de renseignement", a répondu le député à Christophe Bordet.Eduardo Rihan Cypel confirme néanmoins la présence de "nombreux Français" ayant "déjà rejoint l'État islamique en Syrie, voire en Irak, qui combattent et qui font le djihad". Le député socialiste, membre de la commission nationale de la Défense, précise qu'il met "des guillemets" au mot “djihad” "parce qu’[il] croit que cette notion ne correspond absolument pas à la guerre civile et à la terreur qui sont déployées sur place par ce groupe terroriste".
“Je refuse d’employer ce mot “djihad” sans les guillemets”
"C'est un groupe terroriste, une secte d'assassins fanatiques, qui ont des méthodes barbares, ils viennent encore d'en faire la démonstration. Ils sont dans l'escalade de la terreur, ils décapitent les gens sur place. C'est une idéologie totalement fanatique qui habite ces personnes, cela n'a rien à voir avec l'islam, et c'est la raison pour laquelle je refuse d'employer ce mot “djihad” sans les guillemets qui conviennent."