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Démocratie, écologie, défense : la nouvelle Europe de Benoît Hamon

Par Benjamin Jeanjean

Lors d’un meeting tenu au Havre ce vendredi soir, le candidat socialiste Benoît Hamon a longuement évoqué sa vision pour l’Europe, en détaillant notamment les trois phases de son projet de réorientation des institutions européennes.

Benoît Hamon, candidat PS à l'élection présidentielle de 2017

S’il est l’un des rares "gros" candidats de cette élection présidentielle à ne pas avoir à se débattre avec des soupçons d’affaires judiciaires, Benoît Hamon n’en reste pas moins scotché à la quatrième place de la plupart des sondages d’intentions de vote pour le premier tour de cette présidentielle. Tentant tant bien que mal de faire décoller sa campagne, le candidat socialiste était en meeting au Havre ce vendredi soir, meeting lors duquel il a notamment étayé son projet pour l’Europe et les grandes lignes de son "traité de démocratisation de la gouvernance de la zone euro".

Les trois piliers du projet de Benoît Hamon pour l’Europe

Ce projet comporte notamment trois volets. Le premier consiste en un "nouveau traité de démocratisation de la gouvernance de la zone euro", qui "mettra en place une Assemblée parlementaire qui remplacera l'Eurogroupe". Ce n’est un secret pour personne, Benoît Hamon souhaite rendre au peuple européen le pouvoir trop souvent accaparé par les technocrates ou ministres des Finances de la zone euro. Le deuxième volet consiste en un traité de transition énergétique qui verrait la mise en place d'un plan d'investissements de 1 000 milliards d'euros afin de favoriser la conversion écologique de l'économie européenne. Enfin, le troisième pilier de ce projet réside dans la défense européenne, dans la lignée des propositions de François Hollande lors d'un mini-sommet à Versailles lundi dernier.

Quand Benoît Hamon place ses espoirs en Martin Schultz

Si Benoît Hamon reconnaît que le chemin pour réorienter l’Europe est "étroit", il souligne une nouvelle fois que l'Allemagne n'est pas "un bloc" et qu'elle était elle-même traversée de débats, faisant ainsi référence à une éventuelle victoire électorale de Martin Schulz dans le cadre d'une coalition de gauche. Enfin, l’actuel député des Yvelines a refusé d’emprunter la voie de Jean-LucMélenchon pour sortir de l’Europe. "Moi je mets la barre haut non pas en termes de menaces mais en termes d'ambition (...). Je ne suis pas un candidat du contre, je suis un candidat du pour", a-t-il affirmé.

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