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Départementales : Le Roux (PS) cite Netanyahou en exemple

Par La Rédaction

Le patron du groupe socialiste à l’Assemblée nationale demande aux électeurs de gauche de “sortir de chez eux” pour les départementales. Il espère renverser la vapeur, comme Benjamin Netanyahou en Israël.


Le patron du groupe socialiste à l’Assemblée nationale demande aux électeurs de gauche de “sortir de chez eux” pour les départementales. Il espère renverser la vapeur, comme Benjamin Netanyahou en Israël.

Interrogé sur les chances du PS aux départementales, Bruno Le Roux refuse de donner ses pronostics ce mercredi matin : "Je ne suis pas dans le commentaire, je suis encore sur la campagne, jusqu'au dernier moment", affirme le président du groupe socialiste à l’Assemblée à Christophe Bordet, rédacteur en chef de Sud Radio.

Voter utile dès le 1er tour

"La division de la gauche, plus l'abstention, sont mortifères, affirme Bruno Le Roux. Je souhaite que l'on vote pour le candidat qui a le plus de chances d'être élu dès le premier tour, et que tout l'électorat de gauche se mobilise." "Je demande à ceux qui sont de gauche et qui ne veulent pas voir la droite revenir de se mobiliser pour ces élections", martèle-t-il.

Interrogé sur le rôle des frondeurs dans l'échec annoncé de la gauche aux départementales, Bruno Le Roux leur reproche de "brouiller le message" et d'"introduire du doute, ce qui ne profite à personne". Mais il refuse de leur attribuer l'échec des départementales. "Je ne suis pas du genre à attribuer à d'autres que moi les échecs de mon parti", dit celui qui préside le groupe socialiste à l'Assemblée.

"J'appelle les électeurs de gauche à sortir de chez eux", poursuit Bruno Le Roux. "Le chômage commence à diminuer, argue-t-il. Le déficit de l'assurance maladie baisse plus que ce qui était prévu, sans que nous ayons cédé sur aucun déremboursement. C'est le signe d'une bonne gestion." "La croissance revient, affirme-t-il, [même si cela n'est] pas encore perceptible pour les Français au quotidien."

“Garder le Nord, le Pas-de-Calais, la Seine-Saint-Denis”

Bruno Le Roux prévient qu'"il n'y a pas d'alternative à gauche, personne pour nous remplacer". "La seule alternative, selon lui, c'est de nous voir disparaître."

"La gauche risque de disparaître, de ne pas être en situation d'être au second tour, et encore moins au troisième tour, c'est-à-dire lors de l'élection des présidents de conseils généraux. C'est pour cela qu'il faut se mobiliser au premier tour sur le candidat de gauche qui est le plus capable de gagner."

"Téléphonez à Benjamin Netanyahou [donné perdant dans les sondages, le Premier ministre israélien vient de remporter les législatives, NdlR]”, lance Bruno Le Roux. “Il faut perdre le moins possible de départements", résume le patron du groupe PS à l'Assemblée nationale.

Au minimum, il veut "garder le Nord, le Pas-de-Calais, la Seine-Saint-Denis, des départements emblématiques pour l'action de la gauche".

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