Mais qui va bien se retrouver sur le plateau de Des Paroles et des Actes ce jeudi soir face à Marine Le Pen ? La présidente du Front National a en tout cas décliné la proposition de modification faite par France 2 mercredi soir, à la dernière minute, suite à la polémique naissante.Après l'annonce de l'invitation de Marine Le Pen pour l'émission, ses concurrents aux régionales, dont Xavier Bertrand, ont dénoncé une "distorsion de l'équité", alors que le scrutin se tient dans un peu plus de 50 jours. Critiques reprises cette semaine par Jean-Christophe Cambadélis et Nicolas Sarkozy, qui ont adressé un courrier au CSA.Face à ce contexte, France Télévisions a décidé en urgence de modifier le déroulé de l'émission pour y inclure un sixième débat, en plus des cinq prévus initialement, au cours duquel Marine Le Pen serait confrontée à Pierre de Saintignon, tête de liste PS, et à Xavier Bertrand, tête de liste Les Républicains.Prévenue en toute fin de soirée mercredi, la présidente du FN a annoncé, par communiqué, à la mi-journée, qu'elle refusait cette nouvelle formule. "Désormais, je suis tenue d’accepter à la dernière minute plus de 3 heures d’émission, 6 débats, plus les interviews des différents journalistes, simplement pour satisfaire aux exigences d’une action coordonnée de l’UMPS", a dénoncé Marine Le Pen, qui ajoute : "Dans ces conditions, je ne peux accepter l’invitation qui m’a été faite qu’à la condition que le débat envisagé avec messieurs Saintignon et Bertrand remplace les débats initialement prévus avec messieurs Lagarde et Le Foll."La tentative de France Télévisions d'apaiser les esprits avant l'émission n'a pas vraiment porté ses fruits...
Des Paroles et des Actes : Marine Le Pen refuse le nouveau débat
Par Jérémy Jeantet
La présidente du Front National a indiqué qu'elle refusait la proposition de France 2 d'organiser un débat avec ses concurrents aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie ce jeudi soir, dans le cadre de l'émission Des Paroles et des Actes, dénonçant "un climat absolument indigne d'une démocratie normale".
