"Les Allemands nous ont pris nos Juifs, ils nous rendent des Arabes." Lors d'une conférence de presse en préfecture, Patrick Devedjian s'est fendu d'une sortie très maladroite qui a immédiatement suscité la polémique.Le président du conseil général des Hauts-de-Seine a très rapidement tenté de rectifier le tir en s'excusant sur Twitter.
Ma boutade humoristique était effectivement déplacée. Je la regrette d'autant plus que j'organise moi même l'accueil des malheureux réfugiés— Patrick Devedjian (@DevedjianP) 11 Septembre 2015
Interrogé par Le Scan du Figaro, Patrick Devedjian a fourni un peu plus d'explications : "Quelqu'un a d'abord dit que l'Allemagne nous ‘obligeait' à accueillir d'urgence mille réfugiés. C'est à ce moment-là que j'ai fait cette blague. C'est une maladresse, ça n'est pas d'une grande intelligence, je l'admets. Mais c'était une simple discussion de couloir. Toute cette histoire est une tempête dans un verre d'eau."Peine perdue, c'est bien une tempête qui s'est abattue sur les réseaux sociaux, dont twitter, le mot-dièse Devedjian étant rapidement devenu l'un des sujets les plus abordés.De nombreux anonymes se sont indignés de cette sortie, et quelques politiques ont également réagi. C'est notamment le cas de Ian Brossat, conseiller municipal PCF, ou encore Martine Billard, secrétaire nationale du Parti de gauche.