Journée contrastée pour François Hollande, mardi. Après un sondage qui a vu sa cote de popularité atteindre un niveau historiquement bas, 4 %, les chiffres du chômage, avec une baisse inédite depuis 1996, ont apporté un rayon de soleil.Pour Didier Guillaume, sénateur PS de la Drôme et invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, ces chiffres positifs sont la confirmation que "l'inversion de la courbe du chômage est effective".Pas encore candidat, le président de la République doit également avoir un œil sur d'autres chiffres, dont ceux des sondages pour la prochaine présidentielle qui l'annoncent sorti au premier tour s'il se présente, à l'image du baromètre de la présidentielle Ifop-Fiducial pour Sud Radio, I-Télé et Paris Match du mois d'octobre."Si la gauche ne se rassemble pas, elle ne sera pas au 2nd tour", a reconnu Didier Guillaume. Pour autant, pas de renoncement du côté du président du groupe socialiste au Sénat : "Nous sommes la gauche réformiste, nous voulons gouverner. Si les Français votent à droite, ils auront l'austérité."Interrogé sur les manifestations de policiers, Didier Guillaume s'est dit "solidaire des policiers, sauf quand ils manifestent cagoulés". Le sénateur PS a tenu a voulu préciser que le Gouvernement actuel a "créé des postes et mis des moyens dans la police", tout en appelant à "ne pas opposer police et justice", assurant que "la justice n'est pas laxiste".
Didier Guillaume : "L'inversion de la courbe du chômage est là"
Par Jérémy Jeantet
Le sénateur PS de la Drôme et président du groupe socialiste au Sénat a rappelé que la courbe du chômage "était la condition" d'une candidature de François Hollande pour un nouveau mandat. Et pour lui, avec les bons chiffres publiés mardi, "l'inversion est là".