Interrogé sur les contrôles renforcés de chômeurs dans le Var, qui ont montré que 20 % d'entre eux ne cherchaient pas de travail, à Manosque et Toulon en particulier, "il ne faut pas faire croire que les chômeurs le sont par plaisir", affirme le député de l'Essonne."Quand il n'y a pas d’emploi, quand à 48 ans vous êtes trop vieux, et à 25 ans trop jeune, il faut plus de contrôles. Des profiteurs, il y en a, on les connaît dans nos villes, mais c'est une minorité. Quand il n’y a pas du tout de travail dans un pays, quand il y a 500 000 travailleurs détachés d’Europe de l’Est en France dont les employeurs ne paient pas les charges sociales... il faut un peu d’équilibre, un peu de bon sens, mais ne pas jeter l’anathème sur les chômeurs qui ne trouvent pas d’emploi."
“4 suicides de chômeurs de 50 ans dans ma ville”
Le député-maire d'Yerres précise : "Moi, j’ai eu 4 suicides dans ma ville de chômeurs de 50 ans qui ne trouvaient rien." Il trouve dès lors "un peu facile qu’un gouvernement qui a saboté l’économie française depuis deux ans (...), qui a réduit la taxe d’apprentissage, tape maintenant sur les chômeurs (...) Les chômeurs ne sont pas des fainéants. Je ne suis pas pour l’assistanat, mais je ne suis pas pour maltraiter les chômeurs non plus."Le président de Debout la République propose plutôt "une journée de travail pour la collectivité" obligatoire pour les bénéficiaires du RSA. Il propose aussi que "le Gouvernement supprime la directive employeur détaché" pour favoriser l'emploi des Français. "On ne peut plus supporter le double langage du Gouvernement", conclut-il.