single.php

E. Ciotti : "Il y a des groupes de presse qui soutiennent ouvertement M. Macron"

Par Mathieu D'Hondt

Le président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes et soutien de François Fillon, Éric Ciotti, était ce mardi l'invité de l'émission Territoires d'infos.

Thumbnail

Alors que François Fillon s'apprête à se rendre à une convocation des juges d'instruction,ce dernier doit faire face à de nouvelles révélations qui viennent encore semer le discrédit sur sa famille. C'est dans ce contexte que l'un de ses soutiens, Éric Ciotti, s'est exprimé sur le plateau de l'émission Territoires d'infos.

Le président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes n'a ainsi pu échapper aux questions sur ces multiples affaires, qui empoisonnent la campagne du candidat de la droite et du centre. Reprenant la rhétorique utilisée par son camp depuis le début des révélations, Éric Ciotti a déclaré que "toute cette histoire n'avait qu'un butempêcher François Fillon de faire campagne", ajoutant que nous étions "dans un cas de violation répétée de l'instruction" car "tous les PV d'audition sont dans la presse". Et l'intéressé de s'interroger sur la provenance "des fuites", en demandant au passage "à qui profite le crime ?".

Macron, "le candidat du système que certains veulent faire élire"

Concernant la campagne en elle-même, Éric Ciotti a glissé quelques tacles envers Emmanuel Macron, qu'il considère comme "le candidat du système que certains veulent faire élire par tous les moyens", une sorte de "bouée de sauvetage de François Hollande" pour reprendre ses mots. Le député a en outre accusé "certains groupes de presse, notamment celui dirigé par M. Drahi, de soutenir ouvertement" le fondateur du mouvement "En marche!".

Enfin, notre invité est revenu sur les promesses économiques de François Fillon et notamment l'instauration de "la durée légale de travail à 39h",  qui s'inscrit dans "un programme pour l'emploi, destiné à relancer les créations, afin de retrouver le chemin de la croissance". Une nécessité selon lui pour que la France évite de subir à terme le même sort que "la Grèce ou le Portugal", compte tenu de sa dette élevée. A l'échelle européenne, il a d'ailleurs rappelé que l'ancien Premier ministre prônait une gouvernance économique qui doit désormais rebâtir l'UE fragilisée par le Brexit, qu'il a qualifié de "mauvaise nouvelle pour l'Europe".


Territoires d'infos (14/03/2017) par publicsenat

L'info en continu
18H
17H
16H
15H
14H
13H
12H
11H
Revenir
au direct

À Suivre
/