Invité de l'édition spéciale de Territoires d'Infos, au lendemain du premier tour des élections régionales, Eduardo Rihan-Cypel a estimé que le Parti socialiste a réalisé un "score correct"."Nous résistons bien, nous pouvons conserver 3 régions du côté de l'ouest, mais hier soir et ce matin, il y a une réalité nouvelle, c'est un Front national extrêmement fort, a ajouté le député PS de Seine-et-Marne. Cela nous préoccupe tous et c'est une raison supplémentaire pour les gens de gauche de se mobiliser entre les deux tours parce que nous pouvons gagner et barrer la route au Front national."Face au score élevé du parti d'extrême-droite, le Parti socialiste, par la voix de Jean-Christophe Cambadélis, dimanche soir, a appelé au retrait de ses listes dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en PACA et dans l'Est."Le parti socialiste est clair, à travers la voix de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Il n'y a pas de langue de bois, nous nous retirons partout, je crois que c'est très clair", a expliqué Eduardo Rihan-Cypel, même si la tête de liste PS dans l'Est a indiqué qu'il refusait, pour le moment, de se retirer.C'est surtout la position de la droite qui, par l'intermédiaire de Nicolas Sarkozy, a expliqué qu'il n'y aurait ni retrait, ni fusion des listes, qui suscite les critiques de la gauche : "Nous voulons faire barrage au FN comme le PS l'a toujours fait à travers son histoire, contrairement à la droite qui joue un jeu très dangereux. C'est une attitude qui alimente délibérément le Front national. Je demande à M. Sarkozy de cesser de permettre au Front national d'être encore plus fort. Je crois que l'histoire sera très sévère avec M. Sarkozy après les déclarations qu'il a faites hier soir."Regardez l'interview d'Eduardo Rihan-Cypel, député PS de Seine-et-Marne, invité de l'édition spéciale de Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat.
Eduardo Rihan-Cypel : "La droite joue un jeu très dangereux"
Par Jérémy Jeantet
Pour le député PS de Seine-et-Marne, l'attitude de Nicolas Sarkozy "alimente délibérément le Front national".