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Éducation : Blanquer promet des créations de poste dans le premier degré

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, a promis des créations de postes dans les écoles maternelles et élémentaires en 2018.

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Jean-Michel Blanquer dans la ligne de mire des syndicats de l'Éducation nationale. (Stéphane de Sakutin).

Le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, promet qu'il y aura en 2018 des créations de postes dans les écoles maternelles et élémentaires, sans plus de détails, dans un entretien jeudi au site Acteurs publics.

La question des effectifs est posée, alors qu'il faudra trouver 10.000 postes supplémentaires l'an prochain pour la poursuite de la mesure-phare de la rentrée, à savoir le dédoublement des classes de CP dans les quartiers très défavorisés (REP +). Ce dédoublement des classes doit en effet s'appliquer ensuite dans les CP de REP (quartiers défavorisés) et les CE1 de REP et REP+ en 2018 et 2019.

"Il y a aura des créations de postes dans le premier degré en 2018", assure Jean-Michel Blanquer, qui parle de discussions "en cours", sans plus de détails.

Pour mettre en œuvre la mesure cette année, le gouvernement a puisé dans le vivier des enseignants du dispositif "Plus de maîtres que de classes", qui consiste à affecter un enseignant supplémentaire dans une école : un tiers de ces effectifs ont été redéployés. 

Lors de sa conférence de presse de rentrée cette semaine, le ministre a indiqué que le budget de l'Éducation nationale serait l'année prochaine en hausse d'un peu plus d'un milliard d'euros par rapport à 2017.

Il a aussi promis d'ouvrir une concertation pour revoir le rythme journalier des enfants, le calendrier scolaire et la durée des vacances. "Les deux semaines de vacances à la Toussaint méritent à tout le moins une évaluation", juge-t-il dans l'entretien à Acteurs publics.

Interrogé sur le temps de travail des enseignants, le ministre se dit favorable à une "pluri-annualisation" de ce temps. "J'aimerais par exemple que les professeurs puissent avoir la possibilité de changer de rythme pour rencontrer d'autres acteurs, internationaux ou économiques, au cours de séjours sabbatiques".

"Pourquoi ne pas enseigner en deçà de son obligation horaire hebdomadaire durant quelques mois, pour mener un projet, et compenser par la suite ce temps d'une autre manière ?", propose-t-il, estimant que "tout le monde pourrait y gagner".
 

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