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"Emmanuel Macron n’a pas reconnu son échec aux élections législatives"

Que faut-il retenir de la brève intervention du président de la République au lendemain des élections législatives ?

Emmanuel Macron a rejeté un gouvernement d’union nationale et dit rechercher des compromis. Comment prendre cet appel du président de la République lors de son allocution télévisée ?

Législatives : "’Il fait porter sa responsabilité aux oppositions"

"Quand je l’ai entendu parler de dialogue, d’écoute, de respect, je me suis dit que cela change, explique Edwige Diaz, députée du Rassemblement National de la 11e circonscription de la Gironde, dont ce sera le premier mandat. Il ne nous a pas habitués à cela. Je n’ai pas trouvé cela très honnête. Il n’a pas reconnu son échec aux élection législatives. Il a même menti, car il a dit qu'il qui manquait une trentaine de députés. En fait, c’est 44."

"Je me suis dit qu’il faisait porter sa responsabilité aux oppositions, ce qui m’a choquée. Monsieur Macron, président minoritaire, devait juste répondre à une question : qu’est-ce qu’il est prêt à abandonner, à accepter ?" Pour autant, Emmanuel Macron a parlé de chercher des compromis au cas par cas. Est-ce possible sur certains thèmes ? "Du côté du RN, nous ne voulons pas de la retraite à 65 ans. Nous avons dit que nous voulions être une opposition responsable, respectueuse des institutions et qui doit être respectée."

 

 

"Un gros sentiment de responsabilité"

"J’ai entendu un ministre dire qu’il voulait indexer les pensions de retraite sur l’inflation, explique Edwige Diaz, députée du Rassemblement National de la 11e circonscription de la Gironde. Évidemment, c’est un dispositif que nous voterions car c’était dans notre programme. Nous n’allons pas trahir la parole donnée à nos électeurs. Nous sommes là pour nous opposer, contrôler, améliorer les textes, si c’est dans l’intérêt supérieur de la nation et des Français."

Découvrir l’Assemblée Nationale était-il mémorable ? "C’est émouvant quand vous entrez dans l’hémicycle. Vous avez le poids de l’histoire qui arrive sur vos épaules. Et surtout un gros sentiment de responsabilité. Nous avons pensé à tous nos électeurs qui votent parfois depuis des décennies et ont vu l’entrée massive du RN à l’Assemblée Nationale."

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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