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Emmanuel Macron sous le feu croisé de François Fillon et François Baroin

Par Benjamin Rieth

Le candidat d’En Marche ! Est devenu la cible numéro 1 du parti Les Républicains ces dernières semaines. Surnommé "Emmanuel Hollande" par François Fillon, il est qualifié de "candidat socialiste" par François Baroin.

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Emmanuel Macron est le successeur de François Hollande. Voilà le message que fait passer depuis plusieurs jours le parti Les Républicains. "C'est un socialiste. Il a été l'un des acteurs majeurs du mensonge de la campagne de 2012. Il a été le collaborateur de Hollande qui a imposé une purge de 50 milliards de matraquage fiscal", a matraqué François Baroin, samedi, dans un entretien au journal Le Parisien.

"On se retrouve dans un avion avec un pilote qui n'a jamais rien piloté, des copilotes qui vont de Cohn-Bendit à François Bayrou - qui n'est jamais décevant quand il s'agit de soutenir la gauche - et un personnel navigant qui va de Ségolène Royal à Jean-Yves Le Drian. C'est le crash assuré", a ajouté le maire de Troyes et soutien de François Fillon.

François Fillon raille le slogan d'Emmanuel Macron

Écartant d’une main les soutiens à Emmanuel Macron venus du mouvement Les Républicains, François Baroin voit dans son candidat "le seul à pouvoir offrir une majorité pour une alternance sans équivoque". Celui qui pourrait être nommer Premier ministre en cas de victoire de la droite à l’élection présidentielle a réaffirmé son soutien à François Fillon malgré les affaires judiciaires qui plombent sa campagne. 

Dans le même temps, en Corse, François Fillon s’en est également pris à l’ancien locataire de Bercy. "Macron fait semblant d'être un dissident. Il se présente aux élections contre le Parti socialiste. Il fait semblant d'être un candidat qui rassemble l'ensemble des Français (...) des anciens communistes jusqu'aux ultra libéraux", a déclaré le candidat LR. 

A Biguglia, l'ex-Premier ministre a également jugé "qu'une partie" des Français "pouvaient se laisser prendre à cette supercherie jusqu'à ce que les masques tombent". "Les hiérarques du Parti socialiste rejoignent les uns après les autres 'Emmanuel Hollande' dont "le slogan En marche! est tellement moderne qu'il était celui de Jean Lecanuet à l'élection présidentielle dans les années 60", a-t-il raillé. 

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