À Toulouse, 9 des 10 circonscriptions avaient été remportées par le PS en 2012. Mais cette citadelle de gauche pourrait bien tomber cette année, emportée par une vague Macron qui s’apprête à déferler sur toute la France. "J’ai beaucoup voté blanc, je me suis beaucoup abstenu, mais là pour ces législatives je vais me déplacer. On a besoin de gens nouveaux, qui voient les choses d’un œil nouveau, qui soient en relation directe avec les gens qui travaillent", explique ainsi à Larra (Haute-Garonne) la gérante d’une entreprise de chocolat qui reçoit un candidat de La République En Marche.
Écoutez ici l’intégralité du reportage de Christine Bouillot en Haute-Garonne :
Du côté des socialistes, c’est évidemment la soupe à la grimace. Entre le faible score de Benoît Hamon à l’élection présidentielle, le soutien en ordre (très) dispersé des ténors du PS et la forte poussée de la France Insoumise et du Front national, le PS local craint aujourd’hui une déconvenue historique. Sauver un siège de député serait déjà une satisfaction, glisse-t-on en coulisses.
Réécoutez également l'interview de Pierre Esplugas Labatut, politologue et professeur de droit public à l’université de Toulouse 1 Capitole :