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Éric Coquerel : "nous sommes dans un processus de révolution citoyenne"

Par La Rédaction

Pour Éric Coquerel, député La France Insoumise de Seine Saint Denis, « nous sommes dans un processus de révolution citoyenne, par un fait majoritaire, et qui se traduit à un moment donné par les urnes. Mais une telle révolution est poussée par des mobilisations sociales, citoyennes comme celle que nous vivons, où le peuple se fédère par rapport à des revendications ». Éric Coquerel était l'invité de Patrick Roger dans "Le petit déjeuner politique" le 7 janvier 2019 sur Sud Radio.

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Éric Coquerel : "le peuple est fédéré autour de revendications"

Au cours de cet entretien avec Patrick Roger, Éric Coquerel a estimé que l’ampleur de la mobilisation des Gilets Jaunes était sous-estimée. Selon lui, le gouvernement a tort de croire que les mesures annoncées par Emmanuel Macron ont apaisé la situation. "Quand les Gilets Jaunes sont actifs, on les voit sur les ronds-points. Mais il y a aussi une espèce de mobilisation par procuration, un peu comme les grandes grèves de 1995, où peu de gens étaient réellement en grève mais que 70% des Français les soutenaient", a-t-il déclaré.

Pour Éric Coquerel, le mouvement des Gilets Jaunes n’est pas près de s’essouffler, car les problèmes, à son origine, n’ont pas été résolus. "Ce qui fait la force de ce mouvement, c’est que le peuple est fédéré autour de revendications : un meilleur partage des richesses, la fin de l’injustice fiscale, des cadeaux, des privilèges", a-t-il estimé.

Éric Coquerel : "le gouvernement a de larges responsabilités"

Interrogé par Patrick Roger sur le jugement qu’il portait sur les violences commises par les Gilets Jaunes, Éric Coquerel a répondu : "Quand il y a des mouvements de nature historique, il y a toujours de la violence. En même temps, je pense que la violence n’est jamais la solution, car l’État peut lui aussi exercer la violence. On a une escalade de la violence depuis le début de ce mouvement, on se retrouve avec des milliers d’arrestations préventives, plusieurs centaines de gardes à vue, des centaines de blessés".

"Moi, je veux bien qu’on parle des violences des deux côtés. Quand le gouvernement traite de tous les noms les gens qui se mobilisent, ça ne m’étonne pas que certains automobilistes se disent : "Après tout, j’ai le droit de foncer parce que c’est pas normal, ce qu’ils font". Le gouvernement a de larges responsabilités : je pense par exemple aux décisions qui ont été prises vis-à-vis des chômeurs, qui sont autrement plus violentes que des casses d’abribus", a-t-il poursuivi.

Cliquez ici pour écouter "Le petit déjeuner politique Sud Radio" présenté par Patrick Roger.

Retrouvez "Le petit déjeuner politique Sud Radio" du lundi au vendredi avec Patrick Roger à 7h40 sur Sud Radio, dans la matinale.

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