Manuel Valls quitte la politique française pour tenter sa chance de l'autre côté des Pyrénées. Mais il n'a pas oublié les personnes qui l'ont entouré jusqu'aux derniers jours. L'ancien Premier ministre, avant de partir, a placé ses proches dans sa circonscription, celle d'Evry, où il a continué de jouer le DRH de l'ombre.
Tout commence quand ses ambitions catalanes se précisent. Il décide de recaser son dernier cercle de fidèles, et ce avec la bénédiction du maire actuel, son plus proche lieutenant.
Le cas le plus surprenant, c’est celui de ce chômeur délégué départemental de la République en Marche. Soutien de Manuel Valls aux législatives de 2017, il se retrouve propulsé à la tête du pôle Média de la mairie, avec un salaire plus que juteux. L’homme se voit offrir un contrat aidé qui avoisinerait les 4500 euros nets mensuels, une somme très importante pour ce type de contrats subventionnés et qui représente près du double du salaire de son prédécesseur.
Des recasages, il y en a eu d’autres, notamment celui d’une vallsiste devenue directrice de cabinet du maire actuel. Elle remplace, à ce poste, un ancien proche de Manuel Valls, qui a eu le malheur de le décevoir.
Autant de décisions qui interrogent à un mois des législatives partielles, des élections qui permettront d’élire le successeur de Manuel Valls à l’Assemblée nationale.
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